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Le Parlement européen est secoué par un nouveau scandale de corruption impliquant Huawei, a rapporté lundi L’Usine Digitale. Après le Qatargate en 2022, une enquête menée en Belgique, au Portugal et en France a révélé des soupçons de corruption active, de faux et d’organisation criminelle.

Depuis 2021, des députés, anciens et actuels, ainsi que leurs assistants auraient reçu des paiements et des cadeaux luxueux (voyages, repas, invitations à des événements sportifs) pour défendre les intérêts de Huawei face au lobbying américain.

Les sommes versées auraient été dissimulées via des flux financiers complexes liés à des conférences. Des perquisitions ont eu lieu dans plusieurs bureaux du Parlement à Bruxelles et Strasbourg. Huawei, tout en affirmant appliquer une politique de tolérance zéro contre la corruption, a promis de coopérer avec la justice. Le Parlement européen a, de son côté, suspendu l’accès de ses bâtiments aux représentants de l’entreprise chinoise.

Ce scandale survient alors que l’UE cherche déjà à évincer Huawei de ses réseaux mobiles pour des raisons de sécurité.

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