La présidente de la CE va visiter le Maroc au milieu de tensions

Les complications se sont accrues le 20 janvier, lorsque le commissaire européen Apostolos Tzitzikostas a déclaré que l'accord aérien entre l'UE et le Maroc ne s'appliquait pas aux vols entre un État membre de l'UE et la région du Sahara Occidental. Cette déclaration, faite en réponse à une question de l’eurodéputée irlandaise Lynn Boylan, accentue encore les tensions politiques.

Le problème des liaisons aériennes vers le Sahara Occidental

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, effectuera une visite au Maroc lors de la deuxième semaine de février. Cette visite vise à renforcer les liens entre l’Union européenne et le Maroc, mais il intervient dans un contexte politiquement sensible.

En particulier, une récente déclaration concernant les liaisons aériennes avec Dakhla suscite des tensions.

Von der Leyen, qui a été reconduite en 2024, s’était déjà rendue au Maroc en 2022. Cette nouvelle visite doit souligner le partenariat politique et économique entre Rabat et Bruxelles. Selon des sources diplomatiques, la Commission européenne souhaite démontrer que le Maroc reste un partenaire stratégique essentiel. Parallèlement, Rabat travaille sur des accords bilatéraux avec des pays européens dans les domaines de la pêche et de l’agriculture, après l’annulation l’an dernier des accords existants par la justice européenne.

L’arrêt de la CJUE sur les accords commerciaux avec le Maroc

La Cour de justice de l’Union européenne a statué, le 4 octobre, que les accords de pêche et d’agriculture entre l’UE et le Maroc ne sont pas valides, au motif que le Maroc n’aurait pas sollicité l’approbation de la population des provinces du Sud. Ce différend juridique complique la tâche de la Commission européenne, qui doit négocier de nouveaux accords sans ignorer les décisions de justice existantes.

Les complications se sont accrues le 20 janvier, lorsque le commissaire européen Apostolos Tzitzikostas a déclaré que l’accord aérien entre l’UE et le Maroc ne s’appliquait pas aux vols entre un État membre de l’UE et la région du Sahara Occidental. Cette déclaration, faite en réponse à une question de l’eurodéputée irlandaise Lynn Boylan, accentue encore les tensions politiques.

La Commission européenne évolue ainsi sur une ligne étroite. D’un côté, Bruxelles ne veut pas compromettre ses relations avec Rabat, mais de l’autre, elle doit respecter les décisions de justice. La visite de Von der Leyen devra clarifier la position de l’UE sur ces questions et déterminer s’il existe une marge de manœuvre pour une nouvelle coopération.

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