Maroc : « Le Sahara est marocain », la solution magique à tous les problèmes

Le problème entre le Maroc et le pouvoir français n’est pas le Sahara, mais un programme d'espionnage israélien appelé "Pegasus".

L’élite dirigeante en France et au Maroc veut nous convaincre que le problème qui a affecté leurs relations a été résolu, qu’ils vont s’accueillir chaleureusement, dérouler des tapis, offrir quelques drapeaux à agiter, et sourire devant les caméras… pour que le problème soit réglé et que tout soit bien, comme si rien ne s’était passé !

Des élites dans les deux pays répètent des slogans, à la manière des perroquets, supposant que la répétition amène tout le monde à finalement répéter les mêmes paroles, dans une chorale unanime.

Je sais que tout rappel au sein de cette chorale peut sembler une aventure, ou comme disent les Marocains : « Si tu vois un fou sur un âne, dis-lui ‘félicitations pour le cheval' », mais parfois il est nécessaire de parler, non pas pour convaincre ceux qui s’identifient au pouvoir, ni ceux qui vivent dans l’illusion, mais juste pour rassurer ceux qui conservent un peu de bon sens qu’ils ne sont pas seuls, et que le mensonge collectif ne constitue pas un rassemblement d’hommes de bien, surtout pas dans un pays dont nous rêvons.

Rappels importants :

Rappel n° 1 – Le problème entre eux n’est pas le Sahara.
Rappel n° 2 – Cette « France » n’est pas la réponse au Sahara ni à quoi que ce soit d’autre !

Le problème entre le pouvoir marocain et le pouvoir français n’est pas le Sahara, mais un programme d’espionnage israélien appelé « Pegasus », qui a été implanté dans les téléphones du président français et de journalistes marocains, français et espagnols…

Les services secrets français ont confirmé au président français que son téléphone avait été espionné par les services secrets marocains, ce que des organisations de défense des journalistes ont également confirmé : que les services marocains ont utilisé le programme contre des journalistes et des personnalités politiques à grande échelle.

Cette intrusion a suscité la colère du président français, et plusieurs sources rapportent qu’en présence de ses conseillers, il a insulté le roi.

Il a appelé le roi dans un état de colère, demandant des explications. Ce dernier a nié que le « Maroc » ait espionné le téléphone du président français.

Le président Macron n’a pas été convaincu par les dires du roi Mohammed VI, surtout qu’il avait plus confiance en ses responsables des services, qui n’avaient aucune hésitation à penser qu’il s’agissait d’un espionnage des services marocains sur leur président.

Le manque de crédibilité du roi auprès du président a mis ce dernier en colère ; l’espionnage a aussi provoqué la colère du président, et nous avons ainsi un conflit qui a coûté cher aux gens ordinaires.

Peut-être que le roi n’a pas donné l’ordre, ou n’était pas au courant, peut-être qu’il n’a pas donné l’ordre d’espionner toutes ces personnes, ou / et qu’il n’a pas donné l’ordre d’espionner à ce niveau élevé, nous ne pouvons pas en être certains en réalité, mais le conflit est devenu décisif, et la rancœur entre les deux parties s’est accentuée avec des représailles :

Du Maroc : refus d’accepter des offres de sociétés françaises au Maroc, bien qu’elles aient été préférées auparavant, uniquement parce qu’elles sont françaises.

Ce qui est dit sur les entreprises est vrai aussi dans le cas des individus. Des ordres ont été donnés pour ne pas traiter avec les Français dans aucun détail sans instructions de la haute direction.

De la France : réduction du nombre de visas accordés aux Marocains bien qu’ils n’aient peut-être pas de lien avec le pouvoir, et qu’ils puissent être des victimes à leur tour.

Puis, il y a le manque ou, au moins, la réduction du soutien diplomatique au pouvoir marocain sur plusieurs sujets au niveau international.

Cette célébration exagérée du réchauffement des relations n’est pas un mariage, c’est une farce insignifiante.

Son insignifiance réside dans le fait que le président Emmanuel Macron cherche à récupérer son arrière-boutique dans le cadre d’une crise financière que son pays traverse depuis des mois, annonçant un avenir incertain dans ses dernières années de présidence.

Et de son insignifiance aussi, du côté marocain, c’est qu’il suit le même chemin, au lieu de construire un projet collectif pour le pays qui l’élèverait sur des bases solides en impliquant les Marocains dans l’horizon de leur vie et de leur avenir collectif, il s’abrite derrière ceux qui sont censés être grands pour être reconnu !

Le projet du pouvoir devient convaincre le monde (ou « les grands » en son sein) que le Sahara est le seul prisme de vision, et que le seul projet qu’il répète dans les ambassades et les forums est « le Sahara marocain » !

On lui demande : quel est votre projet pour l’avenir en tant que pays et en tant que système ? Il répète « Le Sahara est marocain ».

Voulez-vous séparer les pouvoirs ?

— Le Sahara est marocain.

Voulez-vous tenir responsables les détournements de fonds publics ? Associer la responsabilité à la reddition de comptes ? Lutter contre le conflit d’intérêts qui constitue le nerf et la nature du système ? Établir un concept de contrat politique entre les responsables et le peuple basé sur la clarté des devoirs et des droits de chaque partie ?!

— Le Sahara est marocain.

Que diriez-vous de faire de l’éducation et de la santé les priorités de notre pays ?

(…..)

Ok, c’est marocain, et ensuite ? Quel est le projet politique que vous voulez que les gens vous suivent ?!

— Il n’y a aucune commune mesure dans le numéro que vous demandez, veuillez rappeler dans dix ans, peut-être que vous trouverez quelqu’un pour répondre.

Et au lieu que le pouvoir se concentre sur la conviction des gens dans toutes les régions du pays autour d’un projet sociétal, nous commémorons aujourd’hui le souvenir des événements du Rif (et quelle tragédie), qui ont conduit à l’arrestation de centaines de jeunes simplement parce qu’ils ont revendiqué leurs droits vis-à-vis de leur pays, après le meurtre d’un citoyen marocain dans une poubelle, ce qui a entraîné des manifestations populaires pour le droit à une vie décente menées par des jeunes, qui ont fini en prison avec des peines absurdes, perdant chaque jour depuis des années.

Le même jour que la visite et les courtoisies, je suis tombé sur un documentaire réalisé par la plateforme « Hawamish » marocaine, sur des citoyens sahraouis qui croient au Maroc, sur la façon dont des entreprises s’emparent de leurs terres, alors qu’ils ont eu recours à la justice marocaine et à la loi marocaine, et n’ont trouvé que l’appropriation et le vol de leurs terres par des lobbys proches du pouvoir !

Et personne parmi les autorités marocaines, à part les chiens fous qui insultent et accusent les gens de trahison, n’est sorti pour nous expliquer qui a décidé dans l’État, et à quel prix, d’utiliser un programme israélien pour espionner les Marocains et les étrangers, et par quel droit ils se permettent de violer la vie privée des gens. Personne n’a été jugé malgré l’intention malveillante de certaines parties de l’État qui nous gouverne d’étouffer les voix qui disent la vérité et de les réduire au silence, ne laissant l’espace qu’aux parasites vivant de cette farce et de ses semblables.

Hamza Mahfoud

Source : Facebook (Traduction automatique)

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