Attentat Charlie Hebdo : Quand la France accusait le Maroc

Paris, January 7, 2015. In this image taken from an amateur video, Saïd and Chérif Kouachi are about to get back into their car right after the Charlie Hebdo attack, which French intelligence attributes to Morocco.

Etiquettes : Charlie Hebdo, France, Maroc, Yémen, Al Qaïda dans la péninsule Arabique, AQPA, Ambassade du Maroc à Sanaa, Franck Gellet, attentat, terrorisme,

Le 7 janvier 2015, le journal satirique Charlie Hebdo est frappé par le plus meurtrier des trois attentats de janvier 2015 commis en France. Les auteurs, les frères Chérif et Saïd Kouachi, se réclamaient d’Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA), qui revendique ensuite officiellement l’attentat.


Trois jour après, le 10 janvier plus précisément, le hacker Chris Coleman, un officier des services secrets français, accusa ouvertement le royaume alaouite d’être derrière cet acte criminel qui visait un journal connu pour ses publications dénonçant les violations des droits au Sahara Occidental oar Rabat. Sous le titre de « Attentat de Charlie Hebdo : La piste marocaine », Coleman corroborait ses accusations avec une lettre confidentielle rédigé par le Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Maroc à Sanaa à l’adresse de son ministère.

« J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai reçu hier à sa demande Mr Franck Gellet, Ambassadeur français accrédité à Sanaa accompagné de M. Pierre Boquien, Premier secrétaire à l’Ambassade de France et Thiery Eder, Consul de France à Sanaa », écrit Hicham Oussihamou dans cette lettre datée du 20 janvier 2014.

« Au cours de cette réunion à laquelle a pris part un élément de la DGED, l’ambassadeur français a tenu à m’informer de l’arrivée à Sanaa d’une quarantaine de ressortissants marocains qui vivaient à la ville de Damage située au Nord du Yémen. Et d’ajouter que les intéressés portaient également des nationalités européennes notamment française d’où sa préoccupation quant à leur éventuel retour en France sans qu’il soit possible de les identifier », ajoute M. Hicham Oussihamou, ajoutant que son « interlocuteur – tout en indiquant qu’il tenait ses informations de M. Jamal Benomar, Envoyé Personnel du SG de l’ONU au Yémen et qui, a-t-il insisté, entretient de très bonnes relations avec le DG de la DGED- a émis son souhait de voir s’établir une coopération pour traiter conjointement ce dossier », ajoute le diplomate marocain.

Oussihamou précise que M. Gellet lui a « révélé qu’au cours de son entretien avec le président yéménite, ce dernier a vigoureusement insisté sur le rapatriement immédiat vers leurs pays d’origine des salafistes qui combattaient contre le mouvement Houti au Nord ».

Cerises sur le gâteau, le diplomate marocain révèle à l’ambassadeur français, que lesdites personnes gardent toujours des liens étroits avec le Maroc.

« Pour ma part, dit-il, j’ai tenu à remercier l’ambassadeur françaos des informations partagées avec cette Mission en lui précisant que lesdites personnes, contrairement à ce qu’il a avancé, gardent toujours des liens étroits avec le Maroc et que, s’ils souhaitent regagner leur pays, cette Ambassade prendre toutes les dispositions nécessaires pour fciliter leur départ du Yémen ».

« Enfin, j’ai insisté sur le fait que cette Mission n’aménagera aucun effort, en coordination avec les services marocains concernés, en vue d’identifier les ressoritssants marocains déplacés de Damage et de leur apporter, à la mesure du possible et des moyens dont elle dispose, aide et soutien, et ce principalement en raison de la situation sécuritaire très dégradée qui sévit depuis 2011 au Yémen », conclue la lettre.

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