Incident du keffieh palestinien : Démission du doyen de la faculté des sciences Ben M’Sik de Casablanca suite

Les étudiants ont souligné que le port du keffieh est une expression de solidarité avec le peuple palestinien et sa juste cause, un droit garanti par la constitution marocaine et les traités internationaux relatifs aux droits de l'homme.

Etiquettes : Faculté des sciences Ben M’sik de Casablanca, Mohamed Talbi, Maroc, Israël, Gaza, keffiehe palestinien,

Le doyen de la faculté des sciences Ben M’Sik de Casablanca, Mohamed Talbi, a démissionné de son poste.

Son départ fait suite au tollé provoqué par son refus de remettre un diplôme à une étudiante méritante de l’École supérieure de technologie (EST) de Casablanca parce qu’elle portait un keffieh palestinien.

L’incident s’est produit lors d’une cérémonie de remise des prix aux meilleurs étudiants. Selon le syndicat national de l’enseignement supérieur, le comportement du doyen est « irresponsable » et constitue « une violation des valeurs académiques et humaines ». Le syndicat a exprimé sa solidarité avec l’étudiante, qui doit être fière de son keffieh et de son excellence académique.

Les étudiants ont également demandé une enquête sur l’incident. Ils ont qualifié de « déplorable et inacceptable » l’attitude du doyen, qui a vu dans le keffieh une déclaration politique. Ils ont souligné que le port du keffieh est une expression de solidarité avec le peuple palestinien et sa juste cause, un droit garanti par la constitution marocaine et les traités internationaux relatifs aux droits de l’homme.

Ils ont exprimé leur soutien à l’étudiante et à son droit d’être honorée et reconnue pour ses efforts et ses résultats académiques.

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