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Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, est de plus en plus intenable. Depuis quelques mois il est l‘objet de moult critiques qui le fragilisent chaque jour.
Au point ou même dans son propre camp il ne fait plus l‘unanimité puisque il est, désormais, décrié ouvertement. Trois dossiers sont à l’origine de ce qui s’apparente à une véritable descente aux enfers. Il s’agit en effet de la question du Sahara occidental et des relations de l’Espagne autant avec le Maroc qu’avec l’Algerie. Trois dossiers qui sont en vérité imbriqués et qui pèsent lourd dans le climat d’animosité auquel fait face Pedro Sanchez. Le feu est au sein même de son propre gouvernement ou un de ses membres a remis en cause ses dernières positions sur le Sahara occidental positions qui sont particulièrement caractérisées par son alignement aveugle sur les positions du Maroc.
Le chef du gouvernement espagnol a en effet soutenu clairement les thèses du Maroc dans le dossier du Sahara occidental qui plaident, pour rappel, pour une autonomie de ce territoire. Pedro Sanchez a ainsi rompu le consensus qui prévalait jusque là en Espagne provoquant ainsi un véritable séisme politique. Ce revirement de l’Espagne lui a aussi valu une opposition ferme de l’Algérie et, depuis, es relations entre Alger et Madrid, traversent une zone de fortes turbulences. C’est dire combien ce revirement du socialiste Sanchez a provoqué un immense désordre.
Pour illustration la deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol, Yolanda Diaz, n’a pas manqué de charger le chef du gouvernement sur la question du Sahara occidental. Yolanda Diaz a en effet affirmé, dans une interview accordée dimanche à un media espagnol, qu’elle n’hésiterait pas à remettre en cause la nouvelle position de Sanchez sur le Sahara occidental. « Je reviendrais à la position initiale de l’Espagne sur le Sahara occidental », a-t-elle déclaré. Cette diatribe intervet dans un contexte politique assez tendu pur Pedro Sanchez.
Le Midi Libre, 22 avr 2023
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