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L’Algérie a gagné une importante bataille gazière, pour devenir un acteur incontournable dans le club des ténors des pays exportateurs et producteurs du gaz, dans une conjoncture internationale marquée par la naissance d’un nouvel ordre mondial, dont la détention des matières premières demeure, l’arme-clé indispensable pour la préservation et la pérennité de l’Etat-nation.
La signature ce jeudi 28 juillet, d’un mémorandum pour le lancement du projet du gazoduc Transsaharien reliant le Nigeria à l’Europe, via le Niger et l’Algérie, constitue une grande victoire de l’Algérie dans sa guerre contre les instruments de la néocolonisation, que sont le Makhzen, la 5ème colonne et aussi l’entité sioniste.
La faillite de la propagande du Makhzen
Algérie 54, avait dans plusieurs articles mis l’accent sur la mobilisation des instruments propagandistes du Makhzen, à l’instar des médias Jeune Afrique, Maghreb Intelligence, Africa Intelligence, Sahel Intelligence, Afrik.com, Afrique l’Adulte, Ecofin, et sieur Abdou Semmar et Algériepart. Un Abdou Semmar qui vit intellectuellement au dessus de ses moyens , un jour il va faire faillite. Abdou Semmar avait mené une campagne de dénigrement et de mensonges sur le dossier énergétique et sur les projets initiés par la Sonatrach, comme le Gazoduc TSGP, ou le non-renouvellement du contrat gazier avec le Maroc via le GME, ou bien le dernier contrat signé il y a quelques jours par la Sonatrach avec Eni, Occidental et Total.
Un contrat de 4 milliards de dollars, portant sur le périmètre contractuel de Berkine (Blocs 404 et 208), situé à 300 km au Sud Est de Hassi Messaoud . Un contrat signé dans le sillage de nouvelles découvertes pétrolières et gazières, accordant à Sonatrach le droit de jouer un rôle pionnier sur le marché énergétique international.
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Un investissement à court terme de l’ordre de 39 milliards de dollars
Sur ce registre, il est primordial de souligner que le groupe Sonatrach prévoit d’investir une cagnotte de 39 milliards de dollars durant la période allant de 2022 à 2026, dont 8 milliards de dollars pour l’année en cours. Un investissement destiné en premier lieu vers l’exploration et la production, en vue de satisfaire la demande locale en hausse annuellement de 5% et de promouvoir les capacités productives orientées vers les exportations.
«Nos capacités financières sont importantes et nous permettent de faire face à notre business plan», avait souligné le PDG de la Sonatrach Toufik Hakkar, lors d’une interview accordée à la chaîne AL24. Et d’ajouter : « La politique du groupe se base sur l’autofinancement. Mais les projets d’explorations dont l’investissement est risqué, nécessitant le recours à des partenariats». Sur ce registre, Sonatrach accorde la priorité au financement algérien, et au financement étranger, moins risqué.
Les officines hostiles à l’Algérie, dans la tourmente
La signature du mémorandum d’entente entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria, a mis KO, ceux qui diffusaient le « mensonge » de la réalisation d’un gazoduc reliant le Nigeria à l’Europe via 15 pays dont le Maroc. La raison est simple, il s’agit du coût du projet, estimé aux alentours de 30 milliards de dollars, alors que le montant de la réalisation du gazoduc TSGP est estimé à 10 milliards de dollars. Par ailleurs, il faut noter, que la conjoncture internationale, marquée par la baisse d’approvisionnement de l’Europe, en gaz, suite au conflit ukrainien a pesé dans la balance de la concrétisation du projet du TSGP. Les arguments avancés sur la sécurisation du tronçon, ou le financement du projets par l’appareil propagandiste du Makhzen, ne sont que des élucubrations mises en ligne dans les temps morts, à l’instar de celles avancées par Africa Intelligence qui évoque des difficultés pour l’Algérie de financer le projet. Le ministre Algérien de l’énergie et des mines Mohamed Arkab avait souligné lors d’une interview accordée le mois dernier, au sérieux et crédible magazine allemand Der Spiegel, que l’Algérie est dans la capacité de financer le tiers du projet, appelant les autorités allemandes à y inscrire dans sa concrétisation.
S’adressant aux allemands, Mohamed Arkab lancera un appel pour un partenariat mutuellement bénéfique, annonçant que l’Algérie a élaboré un programme ambitieux de 39 milliards de dollars pour accroître la production dans le secteur pétrolier et gazier d’ici 2026. Pour Mohamed Arkab, le gazoduc peut être achevé en trois ans et pourrait transporter 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz à partir du Nigeria.
Les allemands sont bien entendus intéressés à plus d’un titre, après la baisse de l’approvisionnement en gaz russe, et la détermination de Berlin à rechercher d’autres sources d’approvisionnement. Les allemands ont même procédé à la formation d’unités nigériennes pour la sécurisation du tronçon en terre nigérienne, longue de 250 km. Outre les allemands, de nombreuses multinationales sont intéressées par le projet qui devrait exploiter un gigantesque gisement nigérian estimé 10% des réserves gazières du monde. Parmi, les firmes internationales, on y trouve Total, qui vient de signer un accord avec Sonatrach, Eni et Occidental pour l’exploitation d’un gisement au sud Algérien. Les chinois, russes, américains sont également intéressés au grand dam des propagandistes et leurs employeurs, dont les sionistes.
L’échec grandissant de l’entité sioniste
Comme nous l’avons souligné dans un précédent article intitulé: Entité sioniste: diversion au Maghreb et convoitise gazière de l’Eldorado du marché européen, les ambitions sionistes d’édifier une Palestine Occupée en terre marocaine, ne sont pas étrangères à la campagne mensongère du Makhzen, visant le projet du gazoduc TSGP. https://algerie54.dz/2021/11/27/entite-sioniste-gaz/?fbclid=IwAR2oGe8br7sd4H781nOBpXBSPSQQcA9hUVaWxjZXMqb6IlO4v6EBHPFI2fY.
Les ambitions sionistes d’être un acteur-clé sur la scène internationale, au sujet du dossier du gaz, interviennent à l’occasion de la découverte du grand gisement (Leviathan), survenue peu après la découverte du gisement (Tamar2 ,bloc 9) au large de la ville palestinienne occupée Haifa,par un consortium mené par la compagnie américaine Nobel Energy. La découverte du grand gisement (Leviathan) d’une capacité de 460 Gm3, donnera des ailes aux sionistes pour intégrer le club des grands exportateurs du gaz. Cela ne devrait être effectif, qu’avec la réussite d’empêcher les autres, comme c’est le cas pour l’embargo imposé au gaz iranien, vénézuélien, ou des tensions géopolitiques, comme c’est le cas au Maghreb. Les dirigeants sionistes tentaient de profiter du conflit ukrainien et les sanctions occidentales imposées à la Russie, pour se positionner sur l’échiquier. Tout d’abord en soutenant son partenariat avec Chypre, membre de l’Union Européenne, via l’adaptation des textes législatifs, permettant une intrusion rapide du marché européen.
L’exploitation du champ gazier de Karish, un exemple édifiant
La détermination sioniste à mettre la main sur le gisement gazier offshore Karish, située dans une zone maritime à contentieux entre le Liban et l’entité sioniste, illustre bien la gabegie et la prédation du régime d’Apartheid. L’Algérie par le biais de la Sonatrach pourrait aider les libanais à exploiter cette ressource énergétique, en vue de subvenir à leurs besoins, et par voie de conséquence rendre la monnaie aux sionistes qui ne lésinent pas sur les moyens pour piétiner les actions algériennes en faveur de la paix et du développement socioéconomique en Afrique.
Algérie54, 31/07/2022
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