Retour imposant de l’Algérie dans le concert des nations

Algérie, diplomatie, Italie, Abdelmadjid Tebboune,

L’accueil exceptionnel dont a bénéficié le président de la République lors de sa visite en Italie et l’intérêt qu’il a suscité, que ce soit auprès de la classe politique italienne ou des médias, démontre encore une fois que l’Algérie est bel et bien de retour sur la scène internationale, après des années marquées par un isolement qui nous a fortement pénalisés, aussi bien sur le plan politique et diplomatique qu’économique.



Les marques du respect par une si grande nation telle que l’Italie envers l’Algérie et son chef d’Etat témoignent de ce fait de la vraie place qu’occupe désormais notre pays et qui, surtout, n’aurait jamais dû la perdre par la faute d’un régime qui ne pensait, par un passé pas lointain, qu’à ses propres intérêts. Et l’exemple de l’Italie n’est qu’un parmi tant d’autres.

On a pu s’en apercevoir lors des différentes visites effectuées ces derniers temps par Tebboune, (Turquie, Qatar, Koweït,…) mais aussi lorsqu’il reçoit les hôtes de l’Algérie (Lavrov, Blinken,…). Le ballet diplomatique devient intense au fil des semaines et la voix de l’Algérie de plus en plus entendue lorsqu’il s’agit des questions sensibles et complexes (Libye, Sahel,…). Ceci prouve si besoin est que notre pays est redevenu souverain, qu’il se fait respecter grâce à une politique claire et une stratégie mûrement réfléchie, avec des décisions judicieuses et adaptées aux diverses conjonctures.

C’est en, décodé, ce message que semble envoyer les puissances occidentales en notre direction sinon comment interpréter tout cette attention même si d’aucuns assurent que c’est plutôt une question d’intérêts, le gaz en premier. Que nenni et l’on peut, à ce propos, avancer sans risque de se tromper que l’Algérie est revenu en force dans le concert des nations. Mais pas que.

Sous l’impulsion de Tebboune, notre pays donne désormais la part belle à son peuple et fait passer l’intérêt de ses enfants au-dessus de toute autre considération. Preuve en est, à chacune de ses sorties hors territoire nationale, le président tient à rencontrer la communauté algérienne établie à l’étranger, les rassure et les encourage à venir investir dans leur pays. « La priorité sera toujours donnée aux Algériens », a-t-il toujours affirmé.

L’Etat prend, à présent, les meilleures décisions, historiques même pour certaines. On pense à cette rupture avec le ‘’tout-France’’, un pays qui a longtemps fait la pluie et le beau temps auprès de nos dirigeants, en s‘immisçant dans nos affaires et influençant les décisions prises au plus haut niveau de l’Etat.

Souvenons-nous du triste épisode des centrales solaires du sud du pays que nous avait offert l’Allemagne sur un plateau d’argent au temps de Bouteflika mais le gouvernement avait, à l’époque, décliné l’offre et préféré suivre la France qui a sabordé le projet à coups, bien entendu, de sous sonnantes et trébuchantes. Depuis, nous avons perdu le respect des Allemands. C’était clairement une absence flagrante de la souveraineté.

Mais ces pratiques ‘’polluantes’’ font partie, désormais, du passé et sont à jamais révolues, ce qui donne plus de mérite à la démarche du président de la République qui a cassé le mur de la peur et du complexe d’infériorité

L’autre preuve irréfutable qui montre que l’Algérie a changé et devient souveraine dans ses prises de décisions a trait à l’affaire du revirement de l’Espagne dans le dossier sahraoui.

Ton haussé, rappel de l’ambassadeur, menace de revoir les accordes gaziers,… Autant de signaux et de mises en garde envoyés par Alger en direction de Madrid. Le message est claire ; l’Algérie ne se laissera plus influencer et n’acceptera plus de chantage ou diktat, d’où qu’ils viennent.

Fil d’Algérie, 29 mai 2022

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