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La question du «visa» entre l’Algérie et la France continue de faire polémique d’autant que la France a réduit le nombre d’octroi de visa aux Algériens. La France a annoncé le 28 septembre une réduction de moitié des visas pour l’Algérie et le Maroc et d’un tiers pour la Tunisie, invoquant comme raison le «refus» de ces pays de délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés refoulés de France.
Tebboune a accusé ce dimanche le ministre de l’Intérieur de mentir sur le nombre d’immigrés clandestins algériens à refouler depuis la France. «Il n’y a jamais eu 7.000 Algériens à expulser. La France a évoqué avec nous plus de 94 Algériens. Jamais il n’y en a eu 7.000», a déclaré Abdelmadjid Tebboune ce dimanche soir, dans un entretien avec plusieurs médias algériens.
Entre 94 et 7.000 personnes, il y a une grande différence. La France va certainement réagir et laisser indiquer qu’il s’agirait de 7.000 algériens en situation irrégulière qui devraient être expulsés. Mieux, l’Algérie refuse catégoriquement de recevoir tout binational, né en France, lié au terrorisme.
«La liste qui nous est parvenue en 2020 et les trois listes en 2021 comptaient 94 cas, parmi lesquels 21 ont été acceptés et 16 autres rejetés», a assuré le président Tebboune. «Ils ne vont pas rentrer (en Algérie) car ils sont liés au terrorisme. Ils sont venus de Syrie. (…) Il y a des binationaux qui n’ont pas de famille ici», a-t-il expliqué.
Cette fois-ci, le pouvoir algérien veut mettre les choses au clair sur la question du visa qui devient du «chantage». Le «visa» prive des Algériens d’aller voir leur famille en France.
Tebboune n’hésite pas à rappeler au pouvoir français les accords d’Evian et de 1968 sur la libre circulation.
«La réduction des visas est une question qui relève de la souveraineté de tous les Etats, y compris pour l’Algérie, à condition qu’elle respecte les accords d’Evian et les accords de 1968 qui dictent certaines mesures», a-t-il souligné.
Alger refuse que l’Algérie soit traitée comme d’autres pays sur la question, entre autres, des visas. «Ne nous mélangez pas avec d’autres pays. (…) L’Algérie est un pays spécial» pour la France, a-t-il ajouté en répétant: «Il y a des accords qui nous lient», a-t-il relevé.
Ce qui est certain, ce sujet continuera d’alimenter la polémique.
B. Nadir
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