Oui, l’Algérie est une force de frappe

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Dans le prolongement de l’ouverture de l’année d’instruction et de préparation au combat, l’Armée nationale populaire continue d’œuvrer, avec sérieux, détermination et acharnement à élever le niveau de préparation au combat de toutes ses composantes et unités déployées à travers le territoire national, y compris celles positionnées le long de nos frontières, conformément aux orientations de Monsieur le président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, dans le but de renforcer les facteurs de force qui lui permettront de défendre l’intérêt suprême de la Nation, protéger sa souveraineté nationale et réunir les conditions de sa sécurité.

Garantir la disponibilité permanente de nos forces armées est le résultat de l’approche globale et intégrée adoptée par le Haut commandement de l’Armée nationale populaire, visant particulièrement à atteindre les objectifs tracés. Et, du fait qu’elle constitue un des facteurs essentiels en vue d’atteindre le niveau de disponibilité requis, il est naturel que l’effort de base soit axé sur la préparation au combat avec tous ses facteurs et ses exigences. L’exercice tactique combiné “Radaâ 2021”, supervisé dernièrement par Monsieur le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, en territoire de la 2e Région militaire, reflète la perspicacité de cette démarche qui traduit la ferme volonté de développer le corps de bataille et d’assurer la cohésion opérationnelle entre les différentes forces et donc leur entière disponibilité à parer à toute urgence ou menace de quelque qualité ou nature qu’elle fut.

Au moment où notre armée poursuit ses efforts pour renforcer ses facteurs de force et atteindre le niveau de préparation requis, conjointement avec l’ouverture de la nouvelle année d’instruction et de préparation au combat, les graves actes d’hostilité et la campagne de propagande tendancieuse menée par le Makhzen contre l’Algérie, en général, et l’Armée nationale populaire, en particulier, se poursuivent, prenant même la forme d’une guerre déclarée sur les plateformes des médias sociaux, les chaînes de télévision et les pages de journaux. Une propagande qui tente en vain d’ébranler notre pays, d’attenter à sa souveraineté, de saper l’unité du peuple ainsi que son intégrité territoriale afin de créer un climat susceptible d’entraîner la déstabilisation de toute la région du Maghreb. Ceci à travers de nombreuses et récurrentes actions hostiles, qu’elles soient au grand jour ou en coulisses, auxquelles notre pays a patiemment fait face et avec la plus grande retenue, conformément au principe de bon voisinage qu’il observe vis-à-vis de son environnement immédiat.

En fait, ces hostilités et d’autres, telles que la tentative d’inonder notre pays de drogue, l’espionnage, la propagande destructrice, les déclarations tendancieuses et accusations émanant d’officiels marocains ou encore la tribune offerte aux sionistes pour lancer des menaces contre notre pays depuis le sol marocain, sont intervenues en réaction à la ferme et indéfectible position de principe de l’Algérie quant à la nécessité d’une solution juste à la question sahraouie, solution qui passe par la possibilité pour le peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermination, à s’affranchir de l’occupation et à permettre ainsi à la dernière colonie d’Afrique de se libérer.

Il apparaît clairement désormais que les agissements enragés du Makhzen sont l’expression du cuisant échec essuyé par toutes ses menées hostiles contre notre Patrie, et après s’être rendu à l’évidence que l’Algérie, qui tire de son passé révolutionnaire un référent fondamental et un patrimoine qui éclaire son parcours, ne saurait, en aucune circonstance, renier ses principes qui ont fait sa gloire et lui ont valu le respect des nations du monde.

Le Makhzen marocain a naïvement cru qu’en multipliant les actes d’hostilité contre notre pays ces derniers temps, cela finirait par l’amener à abandonner un des principes fondamentaux de sa politique étrangère, qui est le soutien indéfectible au droit des peuples sous occupation à l’autodétermination, comme c’est le cas des peuples palestinien et sahraoui.

Ce dernier qui combat depuis plus de quarante ans pour libérer son territoire spolié par l’occupation marocaine, comme l’a souligné Monsieur le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, lors de sa récente visite à la 2e Région militaire.

«Parce que l’attachement de l’Algérie à ses principes et sa détermination à ne guère en dévier dérangent le régime du Makhzen et entravent la concrétisation de ses plans douteux dans la région, ce régime expansionniste est allé trop loin dans les conspirations et les campagnes de propagande subversives, visant à minimiser le rôle de l’Algérie dans la région, épuiser ses capacités, entraver son processus de développement et tenter de porter atteinte à l’unité de son peuple» et d’ajouter que dans leurs tentatives de «semer la discorde et la division en son sein, les ennemis ont ainsi trouvé en certains faibles d’esprit et traîtres à la Nation, instrumentalisés et recrutés comme agents, le moyen de parvenir à leurs fins, à savoir affaiblir l’Algérie de l’intérieur et faire pression sur elle pour l’amener à renoncer à ses principes immuables, à ses nobles valeurs et à renier les justes causes de la Nation».

Tout le monde sait maintenant que le Makhzen s’est lourdement trompé en croyant que sa normalisation avec l’entité sioniste et son alliance avec elle renverseraient totalement l’équilibre en sa faveur. Partant, outre ses multiples et intempestives menées précédemment citées, il s’est emmuré dans la fuite en avant dans une vaine tentative d’imposer la politique du fait accompli, oubliant que l’Algérie, forte de son peuple et de son armée, ne renoncerait en aucune manière à ses principes profondément enracinés. Cela a lieu à un moment où il ne fait plus aucun doute que l’Algérie ne ferait pas l’objet d’attaques aussi hostiles et concentrées si elle ne disposait pas de facteurs de force.

Aussi, affirmer que l’Algérie est une force de frappe ne constitue pas simplement des paroles destinées à la consommation médiatique ou de la poudre aux yeux, comme certaines parties hostiles à notre pays tentent de le vendre à l’opinion publique, mais une réalité palpable, tant à l’intérieur, à travers la mise en œuvre des premiers jalons de la nouvelle Algérie à tous les niveaux dans un climat de sécurité, que sur le plan extérieur, en ce sens que le retour en force de notre diplomatie sur la scène internationale et régionale a montré que notre pays fait face aux menaces contre lesquelles elle n’a eu de cesse de mettre en garde et d’alerter la communauté internationale.

Oui, l’Algérie est une force de frappe de par ses principes immuables, ses positions fermes, ses décisions souveraines, son peuple héroïque et son armée valeureuse, ce qui indispose profondément le Makhzen et suscite la terreur et le désespoir dans l’esprit des traîtres.

L’Algérie est une force de frappe, et ceux qui en doutent ou refusent de le croire n’ont qu’à aller verser des larmes devant le mur des lamentations de leurs amis. Des larmes de déception et de désespoir pour avoir caressé des rêves improbables et nourri des espoirs qui se sont envolés comme les feuilles d’automne de ce mois.

El Djeïch nº 699, octobre 2021

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