Harcelé en Algérie, le BDiste Nime choisit l’expatriation

Dans une BD déchirante, le talentueux dessinateur de BD Abdelhamid Amine, alias « Nîme », a choisi l’exile en France.

Nime en a fait l’annonce via une série de dessins bouleversants sous le titre de « Le déménagement », dans lesquels il raconte, avec des minutieux détails, son triste et mélancolique voyage vers l’Hexagone.

Nime, un activiste engagé dans le mouvement algérien connu sous le nom de « Hirak », est sorti de prison le 2 janvier 2020, après avoir purgé trois mois de prison en raison de ses dessins qui expriment ses idées politiques et qui ont suscitùe la colère du poivoir.

Condamné en décembre 2019 à un an de prison dont trois mois ferme pour des dessins antipouvoir, l’artiste avait été arrêté en raison d’un dessin politique intitulé « L’Elu » et inspirée de Cendrillon, dans lequel il avait pronostiqué l’élections du président actuel Abdelmadjid Tebboune.

Un deuxième dessin devenu viral sous le titre de « Jusqu’au bout » et inspiré d’une scène du film « Titanic », on y voit l’ex général Gaïd Salah jouer du violon sur un navire qui commence à couler représentant l’Algérie en train de naufrager.

Peu de temps après sa libération, Nime a reçu à Angoulême le prix du courage artistique dans le off du off, où est décerné le prix « Couilles au cul » récompensant un auteur souvent persécuté ou censuré dans on pays.

Etiquettes : Algérie, Abdelhamid Amine, Nime, BD, Hirak, exile,

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