La ministre des Affaires étrangères, de l’UE et de la Coopération, Arancha González Laya, a évité une fois de plus de se retrouver dans un feu croisé d’accusations avec le Maroc au sujet de l’accueil en Espagne, pour des raisons humanitaires, du leader du Front Polisario, Brahim Ghali, et a défendu que ce dont le gouvernement doit parler avec le pays voisin, il préfère le faire » avec discrétion « .
« Je ne vais rien ajouter à ce qui a été dit les jours précédents », s’est-elle contentée de répondre lorsqu’on l’a interrogée, lors d’une conférence de presse avec son homologue croate, Gordan Grlic Radman, sur le dernier communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, dans lequel il met en garde contre d’éventuelles « conséquences » du geste du gouvernement espagnol, dont Rabat n’a pas été informé au préalable.
« L’Espagne est toujours en contact avec les autorités marocaines, discrètement, et ne le fera pas publiquement par le biais des médias », a-t-il répondu sur l’insistance des journalistes, qui lui ont demandé si le gouvernement n’envisage pas de faire un geste pour faire baisser les esprits ou s’il craint que Rabat ne choisisse de demander des consultations à son ambassadeur, comme il l’a fait il y a quelques jours avec l’Allemagne.
La semaine dernière, González Laya avait déjà déclaré que « les explications appropriées » avaient été données à Rabat sur les raisons strictement humanitaires qui ont conduit le gouvernement à accepter l’arrivée de Ghali en Espagne pour recevoir un traitement contre le COVID-19 dans un hôpital de Logroño, où il est admis depuis deux semaines.
Source : Infobae, 11 mai 2021
Etiquettes : Espagne, Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali,
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