Le renvoi des amendements du projet de loi relative à la Cour constitutionnelle et la correspondance adressée par le président de la République au chef du Parlement ne cessent de créer la polémique.
Au-delà de la controverse autour du contenu de la correspondance et des points soulevés, plusieurs observateurs ont tiqué sur la forme et les détails linguistiques ainsi que leur signification. C’est dire que la formule utilisée pour les salutations exprimées à la fin de la correspondance n’est pas passée inaperçue. » Que la paix soit sur celui qui suit le droit chemin « , c’est sur cette note que le président de la République conclut sa correspondance adressée à Rached Ghannouchi. Or, il s’avère que le choix de cette formulation est loin d’être fortuit.
Vérification faite par BN Check, cette expression, selon les experts religieux, est utilisée par les musulmans pour saluer ceux qu’ils considèrent comme mécréants ou dont la foi musulmane n’est pas avérée. D’ailleurs, dans le coran, cette formule a été utilisée par le prophète Moïse et son frère Aron pour saluer Pharaon. Dans la Sunna, le prophète Mohamed l’a employée pour correspondre avec les non-musulmans.
Ce détail a été fustigé par plusieurs observateurs qui l’ont considéré comme une volonté manifeste de diviser. D’autant plus que ces tournures et ses insinuations religieuses n’ont pas lieu d’être dans ce genre de correspondance officielle au niveau du plus haut sommet de l’Etat.
Business News, 4 avr 2021
Etiquettes : Tunisie, Kaïes Saïed, Cour constitutionnelle, Rached Ghannouchi,
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