Selon Lan Shunzheng, chercheur à l’Institut Charhar et membre de l’Institut chinois de commandement et de contrôle, la décision de Donald Trump de soutenir l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc, fera à nouveau de la question sahraouie un « foyer de tension international ».
« Alors qu’il compte les jours de sa vie politique, indique Shunsheng, Trump est pressé de laisser un héritage substantiel, avec les relations arabo-israéliennes au centre. Dans un effort pour normaliser les relations entre Israël et le Maroc avant de se retirer, Trump a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental malgré les complexités, ce qui pourrait compliquer davantage la situation dans la région ».
« L’intervention de puissances non régionales est l’une des raisons importantes pour lesquelles la question du Sahara occidental s’éternise. Bien que depuis 1975, l’Assemblée générale des Nations Unies ait réitéré que le peuple du Sahara occidental a le droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, certains pays occidentaux ont tendance à privilégier le Maroc sur la question du Sahara occidental pour des raisons d’intérêts géopolitiques, ce qui réduit considérablement l’autorité de l’ONU. Le Maroc, avec le soutien de ces pays, a continué à renforcer son contrôle sur la région et à étendre son plan d ‘«autonomie» malgré les dispositions de la résolution 380 du Conseil de sécurité, qui appelle à son retrait du Sahara occidental », ajoute-t-il.
Pour le chercheur chinois, « il n’est pas difficile d’imaginer qu’avec le soutien explicite de l’Amérique, le Maroc sera encore plus en sécurité à l’avenir sur le Sahara occidental. Si le Maroc prend de nouvelles mesures, le Front Polisario est tenu de réagir avec fermeté ».
Il conclue que « pour résumer, en raison de la soif de Trump pour un succès rapide et des avantages rapides, la situation au Sahara occidental pourrait se détériorer à nouveau à l’avenir, et toutes les parties devraient y faire attention ».
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