La société civile sahraouie est vivement remontée contre la direction du Front Polisario qui joue à cache-cache en vue d’échapper à ses responsabilités. Une société civile qui crie au complot contre le peuple sahraoui de la part de son avant-garde historique.
Les sahraouis mobilisés pour la fermeture de la brèche d’El Gargarat ont été choqués par le blocage dont ils ont été l’objet à leur arrivé à Douguej, le chef-lieu de la Première Région de l’armée de libération sahraouie.
En effet, le premier contingent envoyé pour préparer le terrain et l’accueil de la population mobilisée en vue de fermer le passage d’El Gargarat et mettre fin à la spoliation des ressources sahraouies par le Maroc a été retenu à Douguej sous prétexte d’attendre que les unités de la région soient prêtes en matière logistique pour assurer la protection des civils à El Gargarat. Quelques jours après, le contingent a reçu l’ordre de faire demi-tour.
La société civile sahraouie ne décolère pas face au blocage mené par les autorités sahraouies. Selon certaines sources, l’attitude de dirigeants sahraouis a été dictée par le souci de préserver les relations avec la Mauritanie qui serait gravement touchée par la fermeture d’El Gargarat. Cependant, les activistes sahraouis qui se trouvent derrière cette initiative semblent déterminés à poursuivre leur plan quitte à défier les ordres de Rabouni.
Cet incident semble signer la fin de ce qui reste de la crédibilité du Polisario auprès des siens, une crédibilité déjà fortement mise en cause par des années de duperie et de moquerie de la part de la France et ses alliés au Conseil de Sécurité, une instance devenue, aux yeux du citoyen sahraoui, un instrument pour défendre les intérêts du Maroc dans la région.
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