PARIS (Reuters) – Un proche de Cherif Chekatt, le tueur de Strasbourg, a été mis en examen lundi pour participation à une association de malfaiteurs terroristes criminelle, a-t-on appris de source judiciaire, et deux autres hommes ont été interpellés dans le cadre de l’enquête, selon le parquet de Paris.
Ces trois hommes sont soupçonnés d’avoir joué un rôle dans la fourniture à Cherif Chekatt de l’arme utilisée, un revolver d’un modèle ancien de calibre 8mm, précise-t-on de source proche de l’enquête.
Cherif Chekatt a semé la terreur avec cette arme et un couteau mardi soir au centre de Strasbourg, où se tient le traditionnel marché de Noël. Il a été abattu jeudi soir par une patrouille de police après 48 heures de traque.
Le bilan s’est encore alourdi dimanche avec la mort d’une cinquième victime. Onze autres personnes ont été blessées.
Sur sept personnes placées en garde à vue à la suite de l’attaque de mardi soir, dont les parents et deux frères de Cherif Chekatt, il ne restait plus que le proche du tueur qui a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet.
Selon des sources proches de l’enquête, cet homme de 37 ans est un ancien co-détenu de Cherif Chekatt.
Il a été mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs terroristes criminelle, acquisition, détention et cession d’armes de catégorie B par au moins deux personnes en relation avec une entreprise terroriste.
Les deux hommes interpellés lundi ont à leur tour été placés en garde à vue, précise le parquet de Paris.
L’organe de propagande de l’Etat islamique, Amaq, a présenté Cherif Chekatt comme un “soldat” de l’organisation.
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