Non, ce n’est pas fini. Les charognes bouffent tout ! Et elles apprécient un peu plus la chaire d’autres charognes !
La traversée du désert ne semble pas finie pour le Général Abdelghani Hamel.
Lâché par ses alliés, le quotidien El Watan rapporte dans son édition de ce 12 décembre, que l’ex DGSN, vient de se voir sommé par la Justice de quitter la somptueuse villa de la Sûreté nationale, qu’il occupe toujours. Un ultimatum lui a même été stipulé : au plus tard le 16 décembre !
Une gifle, une autre, après celle toute fraiche que le Général a reçue, la semaine dernière. En effet, son fils Chafik a été officiellement inculpé, toujours dans le cadre de l’affaire de Kamel Chikhi alias « Le Boucher » et ses 701 kg de Cocaïne. D’ailleurs une de ses opérations d’importation de poudre de lait a fait l’objet d’une décision de blocage.
Auparavant, c’était les banques qui avaient été instruites par le juge de bloquer les comptes des trois enfants de l’ex-patron de la police. Dont l’un est propriétaire du port sec se trouvant à Oran et où la marchandise de Kamel Chikhi était généralement stockée, en attendant les formalités douanières.
Mercredi 12 décembre… Le coup de grâce !
Le coup de grâce pourrait bien être donné ce mercredi 12 décembre. En effet, le juge de la 9e chambre pénale spécialisée, près la cour d’Alger, devait entendre le chauffeur personnel de Abdelghani Hamel.
Ainsi, Abdelkader Benzahra devrait être interrogé sur sa relation avec Kamel Chikhi, auquel il facilitait les passages aux frontières. Mais surtout sur ses rapports avec les enfants de son ancien patron, qu’il connaît depuis les années où il exerçait à la Gendarmerie nationale avec leur père. D’ailleurs, c’est ce dernier qui l’a ramené à la Sûreté nationale, pour le nommer chauffeur personnel.
Ainsi, cette proximité semble intéresser la Justice puisqu’elle a permis au chauffeur de dérouler le tapis rouge à Kamel Chikhi, au niveau des aéroports et des ports, lui facilitant les accès mais aussi à lui régler les problèmes auxquels il était confronté. La question à laquelle il devra répondre est : Le faisait-il sur instruction de son patron ?
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