L’agitation ridicule des politiques et intellectuels marocains contre l’Algérienne Leila Aichi

Des personnalités marocaines et même des intellectuels proches du Makhzen sont en émoi ces jours-ci contre la direction du mouvement politique « La république en Marche » du nouveau président français Emmanuel Macron.
En cause, la décision souveraine de ce parti d’investir la sénatrice de Paris Leila Aichi, à la circonscription des français à l’etranger. Cette désignation passe visiblement très mal au Maroc où elle est tout simplement considérée comme un crime de lèse-majesté. 
Pourquoi un tel branlebas de combat, ridicule au demeurant, dans les chaumières politiques marocaines ? Apparemment, la sénatrice d’origine algérienne ne correspond pas aux critères « d’éligibilité » marocains, en raison de ses positions sur le dossier Sahara occidental.
Mme Aichi serait « pro polisario », en raison des propos courageux qu’elle avait tenus en janvier 2013 dans un séminaire consacré justement au Sahara occidental, reprochant à la France son alignement inconditionnel sur la position annexionnistes marocaines. 
Dans l’entourage de l’écologiste d’origine algérienne, on tente de désamorcer la tension ; un de ses collaborateurs cité par HuffPost, a indiqué qu’elle compte communiquer en cours de semaine pour clarifier sa position. 
« Merci à Bayrou et E. Macron pour leur confiance un grand honneur pour moi de les représenter dans la 9e circonscription des français de l’étranger » avait tweeté le 12 mai Mme Aichi.
Cette agitation marocaine est vaine, puisque la candidature de Mme Aichi, pour porter les couleurs du mouvement « La république en Marche » dans l’émigration est confirmée. Au grand dam de ses accusateurs.
Ces mêmes accusateurs qui ne sont nullement gênés par le lobbying du président François Hollande à vouloir placer sa ministre de la culture et de la communication, Audrey Azoulai, fille du conseiller du roi, André Azoulay à la tête de l’UNESCO, alors qu’elle est connue pour ses positions pro-israélienne. 
Les pays arabes qui veulent ce poste, seront vraisemblablement vent debout contre cette candidature anti-palestinienne. « Cette candidature va créer une tempête à l’Unesco. Ils vont l’interpréter comme une invraisemblable provocation » soulignent des responsables au sein de l’organisation Onusienne.

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