Terrorisme: Le grand jeu du Maroc

En Tunisie, l’émission d’investigation «Blacklist», citant une source sous couvert d’anonymat, a évoqué l’implication directe du Maroc dans les opérations terroristes notamment de Rouhia, du Musée du Bardo et de l’hôtel du Sousse.
Cependant, en France, qui vient de connaître un des attentats les plus sanglants que l’Europe a connu, la presse française reste fidèle à sa vielle coutume de protection et de complicité avec le royaume chérifien. En effet, on dirait que les français essayent par tous les moyens d’éviter de dire que les assassins qui ont commis ce massacre sont tous d’origine marocaine et que c’est au quartier bruxellois de Molenbeek que se trouve la plus grande concentration de la communauté marocaine.
Pourquoi cette question est restée une affaire de polichinelle alors que c’est connu que les marocains sont aussi à l’origine des attentats de Madrid où plus de 200 personnes sont mortes?
Et puis, la presse au lieu de rappeler aux français cette réalité s’est mis à vanter la «contribution de la police marocaine à mettre les enquêteurs français sur la piste du djihadiste belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud». Comment les services secrets marocains ont pu obtenir des renseignements aussi précis que la localisation de l’élément censé être le cerveau de toute l’opération terroriste? Pour rappel, les activités des officiels marocains au sein de leur communauté se trouve derrière un conflit entre le Maroc et l’Etat belge. Ce dernier accuse Rabat de vouloir en faire une cinquième colonne. Un fait largement dénoncé par la presse belge. D’ailleurs, c’est la raison de l’expulsion par l’Etat belge de deux faux diplomates qui travaillaient dans le consulat marocain à Bruxelles. 
Dans l’attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015 la piste marocaine a été clairement évoquée par le mystérieux hacker qui agissait sous le pseudonyme de Chris Coleman. D’abord les frères Couachi sont marocains et non pas algériens comme prétendu par la presse française. Deuxièmement, c’est Al Qaida au Yémen qui a revendiqué l’attentat alors que l’ambassade de France au Yémen venait de demander de l’aide à l’ambassade marocaine à Sanaa pour identifier et connaître la destination des « à peu près 40 français d’origine marocaine qui ont combattu dans les files d’Al Qaida au Yémen contre les haouthies ». Y a-t-il un lien ou c’est le produit de l’hasard?
Les liens de collaboration du Maroc avec l’Occident et avec Israel ne sont un secret pour personne. En dépit de cela, ce pays n’est pas la cible des menaces des terroristes. Par contre, l’Algérie qui refuse d’être entrainée dans des conflits en dehors de ses frontières est constamment menacée, alors que la Tunisie a été frappée dans son cœur. Une réalité que le gouvernement marocain tente de dissimuler en multipliant les annonces de démantèlement de cellules terroristes.
Au Mali, des voix se sont levées pour accuser le Maroc de faire feu de tout bois pour saboter le processus de paix au Mali conduit par l’Algérie à cause de sa position de soutien aux sahraouis.
Tous les indices sont là pour attester que le Maroc, dans le but de garder le contrôle des ressources du Sahara Occidental, est en train de se livrer au grand jeu des services de renseignement.
Un mois après les attentats de Paris, le Tribunal Européen de Justice a annulé l’accord commercial signée entre l’UE et le Maroc parce qu’il inclue le territoire du Sahara Occidental et la société française Total annonce son retrait de l’ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975. Y a-t-il un lien avec entre ces événements?

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