L’Espagne, de nouveau frappée par le Maroc

Un bateau de pêche espagnol lève le drapeau marocain pour arrêter les agressions marocaines
Si le mois d’août restera dans les annales espagnols à cause de l’arrivée, sous l’oeil permissif des autorités marocaines, aux côtes espagnols de plus de 2000 immigrants subsahariens, le mois de septembre ne restera pas derrière. 
Le 17 et 18 septembre les bateaux de pèche espagnols ont été contraints d’arrêter leur travail et rentrer dans leurs ports de provenance. En haute mer ils ont été interpellés et agressés par des bateaux de pêche marocains.
C’est una pratique habituelle du régime marocain lorsqu’il est acculé. Il fait recours aux citoyens embrigadés et remplis de haine pour faire le sale boulot. Nombreux sont les militants marocains assassinés ou lynchés par des civils mobilisés par le gouvernement marocain. 
Cette méthode est particulièrement utilisée lorsqu’il s’agit de la question du Sahara Occidental, l’ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc, en 1975, avec le soutien de la France. 
Aujourd’hui, Rabat se trouve dos au mur contre la légalité internationale. Son intransigeance se heurte à la détermination de l’ONU à respecter le statut du Sahara Occidental en tant que territoire non-autonome et, par conséquent, soluble sur la base du droit d’autodétermination.
Le Maroc lâché par son allié traditionnel, la France, se tourne vers la partie plus faible du dénommé Groupe d’Amis du Sahara Occidental, l’Espagne, et dont la position compte du fait de sa responsabilité juridique en tant que puissance coloniale du territoire sahraoui.
Pour contraindre l’Espagne à soutenir ses thèses expansionnistes, le Maroc n’a pas d’arguments juridiques ni politiques. Son seule arme reste le chantaga dont Rabat est un maître aguerri. De là son offensive contre les bateaux de pêche espagnols, ils sont majoritaires à bénéficier de l’accord de pêche signé recemment avec l’Union Europèenne.

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