Jamaa el Fna, une place au cœur du centre touristique de la ville Marrakech est pleine de ce jongleurs qui gagnent leur pain en amusant le public. En dialecte marocain, ils s’appellent « hlaiqiya », dérivé du mot « halqa » qui veut dire session. Traduit littéralement, hlaiqiya voudrait dire « personnes qui font des sessions ».
Le ministre marocain des affaires étrangères, Mezouar, a fait de l’harcèlement de l’Algérie une véritable « halqa » qu’il porte avec dans les tribunes des journaux et des plateaux des télévisions, faisant preuve de véritable expert en création de polémique jusqu’au point de provoquer la réaction d’un officiel algérien. Ses acrobaties ont réussi leur but.
Le but c’est d’entretenir la polémique, facteur indispensable pour distraire le peuple marocain du véritable problème : le Maroc est un pays colonisateur au Sahara Occidental aux yeux de la communauté internationale et s’il entretient des mauvaises relations avec ses voisins c’est à cause de sa politique expansionniste.
L’échec de la diplomatie marocaine dans sa quête de s’assurer les ressources naturelles du Sahara Occidental a mis les autorités marocaines dans un état de nervosité grave. Ils cherchent à faire comprendre au peuple marocain que l’Algérie est la raison de leur défaite. De là la fréquence des « halqas » du chef de la diplomatie marocaine. Ainsi, Salaheddine Mezouar est passé de joueur de basket-ball à être maître jongleur. Il ne lui reste que la place de Jamaa El Fna comme scénarios de son savoir-faire.
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