El Aaiun, Sahara Occidental, 10 juin 2014.- L’association Sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’homme commises par l’État du Maroc (ASVDH) a tenu une réunion avec une délégation d’Amnesty International, lundi 9 juin 2014.
Ont assisté,
De la part d’Amnesty International :
. Avner Gidron, conseiller politique en chef de l’organisation, et
. Sirine Rached, responsable de la section du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord.
De la part de l’ASVDH :
El Ghalia Djimi, vice-présidente, membre du bureau exécutif Mohamed Mayara, et Hassana Duihi, Leila Lili , Dafa Dah.
Intervenant à cette occasion, Mme El Ghalia Djimi a souligné l’importance du fait que l’impunité encourage les tortionnaires marocains à commettre d’autant plus de violations contre les sahraouis qui sortent revendiquer leurs droits fondamentaux. Elle a également parlé des sévères restrictions aux libertés d’association, en présentant le cas de l’ASVDH, qui demeure encore privée d’ouvrir un local pour encadrer et organiser les personnes.
En ce qui concerne les plaintes, Mme Djimi a confirmé que les autorités marocaines n’en ont toujours pas tenu compte et n’ont pas ouvert des enquêtes.
Madame El Ghalia a demandé à Amnesty International de faire pression sur le Maroc pour qu’il respecte ses obligations internationales en matière de droits de l’homme, qu’il assure la responsabilité pour les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés, et qu’il agisse conformément aux principes universels.
EM, El Aaiun occupée, 10/06/2014
http://www.emsahara.com/article115.html
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