Course à l'armement, une mise en scène marocaine

La communauté internationale a décidé de faire pression sur le Maroc et mettre fin au conflit du Sahara Occidental sur la base de la légalité internationale. C’est-à-dire, en respectant le principe d’autodétermination prévu dans la décolonisation de tout territoire non-autonome. 
Le Maroc qui, jusque-là, s’accommodait du statu quo, ne voyant pas d’un bon oeil la démarche onusienne, brandit la menace de la sécurité en simulant une course à l’armement avec l’Algérie. 
Au moment où, à cause de la grave crise financière que le pays traverse, le gouvernement marocain a été contraint d’emprunter 5 milliards de dollars auprès du FMI et s’apprête à contracter davantage de dettes pour éviter la colère de sa population, Rabat fait semblant de jouer dans la cour des grands en donnant l’impression qu’il se prépare pour mener une guerre contre l’Algérie à cause de son soutien au peuple du Sahara Occidental.
Aujourd’hui, le Maroc parle d’un intérêt par l’acquisition du S-80, un sous-marin de fabrication espagnole dont le coût avoisine les 550 millions d’euros. Pour convaincre de son intention, Rabat a dépêché l’inspecteur général de la marine royale marocaine au chantier naval de Navantia de Cartagène pour s’enquérir des installations de la marine espagnole. Cela ne peut être qu’un coup de propagande, puisque le Maroc n’a pas les moyens de se payer de nouvelles armes. La preuve, l’annulation de la livraison de la frégate Mohammed VI que Rabat n’a pas pu payer.

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