Créer un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental (partis européens)

ALGER – Les participants au IVème Congrès du parti de la Gauche européenne ont demandé dans une résolution adoptée, dimanche à Madrid, « l’établissement » d’un mécanisme des Nations Unis pour la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental.
« Nous demandons l’établissement d’un mécanisme international de surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental », ont écrit les congressistes du parti de la Gauche européenne, dans leur résolution adoptée à l’issu des travaux de leur IVe congrès tenu à Madrid du 13 au 15 décembre.
Le IVème Congrès du parti de la Gauche européenne, regroupe plusieurs partis et organisations de pays d’Europe. Une délégation sahraouie conduite par le représentant du front Polisario en Europe a pris part à ses assises.
Les congressistes ont réaffirmé dans leur résolution leur « solidarité agissante » avec le peuple sahraoui dans « son combat pour le « parachèvement de la décolonisation au Sahara occidental ».
Les congressistes ont appelé l’ONU à « parachever le processus de décolonisation du Sahara occidental » qui « demeure sous l’occupation militaire du royaume du Maroc ».
La résolution fait état notamment d’ »atteintes » et de « violations par l’occupant marocain des droits fondamentaux et légitimes » du peuple sahraoui.
Les congressistes qui ont relevé que « l’occupation marocaine porte atteinte aux droits fondamentaux du peuple du Sahara occidental », ont souligné « l’intégrité culturelle du peuple sahraoui » et dénoncé « la spoliation des ressources naturelles du Sahara occidental » du fait de la colonisation marocaine depuis 1975 des territoires sahraouis.
Ils se sont engagés, par ailleurs, à « mener des campagnes de sensibilisation à travers l’ensemble de l’espace européen », en vue de « dévoiler et dénoncer la répression criminelle de l’occupant marocain contre les Sahraouis » des territoires encore sous occupation marocaine.
La résolution fait état, en outre, de « l’engagement » pris par les congressistes à « exiger » du gouvernement espagnol à « assumer » sa responsabilité historique et politique pour « le parachèvement du processus de décolonisation du Sahara occidental ».
Les congressistes ont dénoncé, par ailleurs, le « silence du gouvernement espagnol et de l’Union européenne face à la violence exercée par les forces de l’occupant marocain contre les Sahraouis dans les territoires occupés » et exigé des autorités coloniales marocaines « la levée du blocus politico-médiatique » imposé par Rabat sur les territoires sahraouis encore sous occupation marocaine.
Les participants au IVe congrès ont appelé, en outre, le Conseil de l’Europe à « geler le statut avancé accordé au Maroc » et à geler également des accords UE- Maroc, affirmant que Rabat « n’a pas rempli la clause 2 relative au respect des droits de l’Homme ».
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