Scandale : Nouveau-né avec des traces de la torture subie par sa mère enceinte

Smara, Sahara Occidental occupé par le Maroc

Décidément, les sahraouis auront connu de toutes les couleurs. A cause de la répression pratiquée par les autorités marocaines au Sahara Occidental, voici un fait inédit qui mérite toute l’attention des organisations de défense des droits de l’homme.
Une femme sahraouie qui, en état de grossesse, a été enlevée et tourturée par la police marocaine montre dans une vidéo diffusée sur Youtube son bebé né avec des nombreuses tâches moires sur son corps comme séquelles du mauvais traitement subi par sa mère étant enceinte.
Hatra Aram, citoyenne de la ville de Smara, capitale culturelle du Sahara Occidental, est incapable de contrôler son émotion lorsqu’elle voit les tâches noires dans le corps de son bebé. « Je souffre encore de ce qu’ils m’ont fait. Je peux, à peine me lever à cause de mon dos et mon appareil génitale », dit-elle en montrant les traces de la torture que la police marocaine lui a infligée.
« Je voudrais poser quelques questions aux autorités marocaines : Quelle est votre réponse à ces traces de torture qui sont nés avec ce bébé? Qu’est-ce que vous pensez de ces taches noires qui sont aapparues sur tout le corps de ce nouveau-né? Qu’est-ce que vous allez lui dire quand il grandira et à tous les enfants de sa génération? Allez-vous les tuer ou les déporter? J’aimerais bien en avoir la réponse ».
L’amertume et la douleur n’ont pas bougé d’un iota le courage de cette dame. Elles s’adressent aux Marocains dans un ton menaçant : « Quoi que vous faites, nous ferons jamais marche arrière par rapport à nos revendications. Nous sommes un peuple qui aspire à la liberté et notre terre, le Sahara Occidental est une colonie et la communauté internationale est unanime à ce sujet ».
« J’invoque le monde, l’ONU qui est présente sur le territoire de dénoncer la politique de terreur pratiquée par les autorités marocaines. Nos enfants souffrent le martyre pour le simple fait de revendiquer des droits légitimes. Pourquoi des cas comme celui de ce bébé et de nombreux autres restent impunis et ne reçoivent aucune punition? », se demande-t-elle, en soulignat que « la répression arrive jusqu’aux écoles. Le 15 Novembre dernier, mon fils Abou Jihad Abed a été enlevé de l’intérieur de l’école Mansour Dahbi pour être battu et torturé ».
« Au cours du groupe de Gdeim Izik essai, les Marocains ont menacé de me chasser de cette maison, dont vous pouvez remarquer les conditions précaires ».
« Je prie la communauté internationale, le Front Polisario et nos élites résidant à l’étranger de défendre le droit de ce bébé innocent qui n’a commis aucun crime. Il a été torturé alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère. Quelle conscience humaine peut admettre qu’une femme enceinte soit victime du traitement le plus cruel? Regardez les séquelles de l torture. Les cicatrices parlent d’elles-mêmes. Ma vision de l’œil droit a été sérieusement détéritorée à cause des coups que j’ai reçus dans le visage ».

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