La drogue marocaine, principal facteur d’instabilité au Sahel

Le Maroc, aidé par ses lobbies, s’accroche à l’idée d’arriver, un jour, à diaboliser le Front Polisario en liant le mouvement de libération sahraoui au terrorisme et au trafic de drogue. 
« C’est une énième manœuvre du régime marocain. Le monde entier est au courant d’une réalité que nul ne peut nier : c’est Mohammed VI qui parraine le marché des stupéfiants dans son pays. C’est grâce aux rentrées de la drogue que les dépenses du palais royal et autres sont garanties. Nous accuser de terrorisme est scandaleux», a affirmé Mariam Salek, ministre sahraouie de l’Enseignement dans une déclaration au journal Info-Soir en marge du deuxième jour des travaux de l’université d’été des cadres de la RASD qui se tient à Boumerdès. 
«Devrions-nous rappeler au Maroc que les Sahraouis sont omniprésents dans les plus grandes villes marocaines ? Si on avait vraiment une relation avec le terrorisme, des kamikazes sahraouis auraient déjà ciblé des intérêts marocains. Les Sahraouis continueront à mener leur combat pour l’indépendance par des voix reconnues», a-t-elle ajouté. 
Si « le gouvernement algérien s’attelle activement à lutter contre la drogue », selon les termes du rapport annuel du Département d’Etat américain sur la stratégie internationale de contrôle des stupéfiants, rendu public au mois de juin 2012, le Maroc est désigné par tous les rapports internationaux comme le principal fournisseur de cannabis dans le monde entier. 
L’Europe et les pays de la région subissent de plein fouet la drogue marocaine, le Mali en premier degré, où les populations ont perdu toute sécurité à cause de la criminalité qui y règne due à des luttes de clans rivaux pour vendre la drogue marocaine et latino-américaine. 
Le trafic de stupéfiants et le kidnapping sont la principale source d’approvisionnement des organisations terroristes présentes sur le sol malien. Le haschich marocain destiné à l’Europe traverse la méditerranée au bord de puissants hors bords ultra-rapides et de plus en plus sophistiquées. Celui destiné à l’Afrique du Nord et l’Asie traverse le mur marocain de défense qui s’étend le long du Sahara Occidental du Nord au Sud. Une autre partie est acheminée via les frontières maroco-algériennes. Le tout converge au Mali, où l’argent de la drogue règne en maître grâce à la corruption. 
Le Maroc s’est mis sous la tutelle de la France pour réaliser ses rêves de devenir un jour le maître du riche territoire du Sahara Occidental et s’ériger en première puissance militaire et économique maghrébine. Le titre, pour l’instant, revient à l’Algérie, ce qui met les autorités marocaines dans tout leur état. Pour renverser la balance, Rabat est prêt à tout. Quitte à empoisonner le monde entier avec sa drogue. 
Hassan II disait que la région du Rif dépendait du cultive du haschich pour survivre. Il a pu ainsi financer la guerre contre les sahraouis. Aujourd’hui, sa guerre s’est déplacé vers un lieu où les intérêts de la France sont menacés. La France, elle, ne lèvera pas le petit doigt pour mettre fin à ce fléau qui sévit dans tous les département de l’Hexagone. Pire encore, Gadhafi qui garantissait un certain contrôle de la situation en Azawad a été assassiné de la pire manière qui soit, pour des raisons inconnues. Sa disparition a infligé un sérieux coup à la lutte anti-drogue. 
Le MUJAO, dernier né de la poudrière malienne est actuellement dirigé par un arabe de la ville de Gao (Nord-est du Mali) dénommé Sultan Ould Bady, trafiquant de drogue notoire dont le nom a été associé à des connexions sud-américaines et ouest-africaines.

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