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L’envolée du prix du gaz qui a été multiplié par quatre en quelques mois, entraîne celui du Brent dans son sillage. Un hiver froid pourrait propulser le prix de l’or noir en direction des 100 dollars le baril. Une conjonction de facteurs vient de pousser le prix du Brent au-dessus de 80 dollars le baril, un record depuis 2018, après une hausse de 58% depuis le début de l’année, d’après «Le revenu».
Selon l’Agence internationale de l’énergie, elle devrait atteindre 96,1 millions de barils par jour cette année, contre 90,9 millions en 2020. Mais ce sont surtout les multiples perturbations de l’offre qui ont mis le feu aux poudres. La production d’or noir a été affaiblie par le passage de l’ouragan Ida dans le golfe du Mexique et par des maintenances et soucis techniques chez certains pays producteurs, selon la même source.
Selon les spécialistes du bureau d’études Rystad Energy, le surplus de consommation lié à ces deux phénomènes pourrait atteindre 01 million de barils par jour en décembre prochain en cas d’hiver froid dans l’hémisphère nord. Dans le cadre de l’accord de réduction de l’offre de l’OPEP+, le Nigeria avait demandé, le mois passé, un quota de production plus élevé. Une manœuvre qui vise à atteindre certains objectifs financiers en 2022.
L’OPEP a annoncé le 7 octobre 2021 qu’elle n’augmenterait pas le quota mensuel de la production pétrolière du Nigeria. Le cartel soutient qu’aucun pays membre n’ayant auparavant pas respecté les limitations de production, ne bénéficierait d’une augmentation de son plafond de production pétrolière. Sur les deux derniers mois, le pays a régulièrement dépassé son quota dans l’offre.
«L’ajustement actuel de l’offre, le Nigeria ne l’a pas rempli. C’est lorsqu’il sera épuisé qu’une demande d’augmentation sera formulée?», a déclaré une source de l’OPEP, au quotidien nigérian This Day Live. Par ailleurs, l’OPEP ajoute qu’aucune demande pour porter à la hausse les bases de référence de production ne sera étudiée dans l’immédiat, jusqu’à ce que les problèmes actuels liés au marché soient solutionnés. Une annonce qui va «renfoncer» le prix du baril.
C’est déjà une «guerre» qui ne dit pas son nom sur une augmentation de la production et aussi pour une baisse des prix avec cette relance économique, après la crise pandémique. L’Algérie profitera de cette aubaine pour avoir plus de devises, lancer des marchés et relancer l’économie.
Le Carrefour d’Algérie, 11/10/2021
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