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Le ministre des Affaires étrangères, membre du Secrétariat national, M. Mohamed Salem Ould Salek, a affirmé que la crédibilité des Nations Unies est en jeu, notant que les tentatives visant à violer les droits du peuple sahraoui sont vouées à l’échec. Mohamed Salem Ould Salek, dans un communiqué de presse à la suite de la nomination de de Mistura comme Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies au Sahara occidental, a clairement indiqué que les tentatives visant à éluder la réalité de la réalité nationale sahraouie et visaient à confisquer les droits du peuple sahraoui à la liberté, à l’indépendance et à la souveraineté ne réussira pas, comme ils l’ont clairement démontré au cours des trois dernières décennies.
Le ministre des Affaires étrangères a ajouté : « Si M. Staffan de Mistura propose une date précise pour organiser le référendum ou un plan pratique pour mettre fin aux manœuvres et aux retards qui ont entravé les efforts des Nations Unies visant à décoloniser le Sahara occidental à travers l’exercice du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, l’histoire retiendra pour lui et le Secrétaire général qu’ils ont mis sur les rails le train de la légitimité internationale au Sahara occidental, ouvrant ainsi de larges perspectives pour une paix juste et définitive dans la région.
Voici le texte intégral de cette déclaration :
Si M. Staffan de Mistura propose une date précise pour l’organisation du référendum ou un plan pratique pour mettre fin aux manœuvres et aux retards qui ont entravé les efforts des Nations Unies pour décoloniser le Sahara occidental à travers l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination, l’histoire retiendra pour lui et le Secrétaire général qu’ils ont posé le train de la légitimité et que la communauté internationale au Sahara Occidental est sur la bonne voie, ouvrant ainsi de larges perspectives pour une paix juste et définitive dans la région.
Toute approche violant les accords signés entre les deux parties sera vouée à l’échec et constituera un scandale retentissant pour ceux qui, depuis trois décennies, se sont cachés derrière les secrétaires généraux et représentants personnels successifs pour empêcher l’indépendance du peuple sahraoui qui ont été trahis par une puissance coloniale qui a abandonné sa mission de force de gestion de la région et ne pouvait se tenir comme les autres pays, aux côtés du peuple de sa colonie et pour préserver ses intérêts stratégiques.
Les tentatives d’échapper à la réalité nationale sahraouie et de confisquer les droits du peuple sahraoui à la liberté, à l’indépendance et à la souveraineté n’aboutiront pas, comme les trois dernières décennies l’ont clairement démontré.
La partie sahraouie, connue pour le respect de ses obligations et sa coopération avec les Nations unies et l’Union africaine, garants du schéma de règlement, conseille à M. de Mistura de proposer à certains Etats membres du Conseil de sécurité ou membres du groupe appelé injustement les « Amis du Sahara occidental » à relire le cinquième paragraphe du plan de règlement qui a été accepté par les deux parties et approuvé à l’unanimité par le Conseil, qui affirme que le référendum d’autodétermination « constitue une solution consensuelle et une base pratique et raisonnable.
Récemment, on constate qu’il y a ceux qui sont devenus « trop créatifs » en inventant des adjectifs et épithètes « très nouveaux » pour éviter d’évoquer le droit à l’autodétermination afin de le rejeter, de le confisquer et de l’exclure afin de changer le mandat de la MINURSO et même essayer de changer la nature de la question du Sahara occidental en une question de décolonisation.
Cette approche ne réussira pas car elle contredit la légitimité internationale telle qu’elle est définie à l’unanimité par toutes les organisations et juridictions internationales. En même temps, elle sape la crédibilité de l’ONU et constitue une grande perte financière pour elle et surtout un crime contre le peuple sahraoui et un encouragement à l’agression et à la déstabilisation dans toute la région.
L’ONU ne peut céder au chantage à l’occupation et aux violations graves d’un État qui utilise la drogue et comme arme d’immigration illégale et utilise des réseaux terroristes en plus d’acheter des consciences comme moyen d’imposer sa politique agressive et expansionniste.
La crédibilité des Nations Unies est aujourd’hui en jeu, et que l’abandon par le Conseil de sécurité de ses responsabilités directes dans l’achèvement de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour sa seule mission d’organisation du référendum, en plus de la complicité avec l’occupant marocain, a malheureusement conduit au retour de la guerre qui ne s’arrêtera pas maintenant jusqu’à la fin de l’occupation marocaine illégale et le respect des frontières internationalement reconnues par le Royaume du Maroc.
Il est devenu clair que le Conseil de sécurité est tenu d’empêcher le Maroc, qui a publiquement suspendu la mise en œuvre de l’Accord de paix, de s’emparer par la force des terres de ses voisins conformément aux dispositions de l’Acte constitutif de l’Union africaine, de la Charte et Résolutions des Nations Unies, ainsi que les avis consultatifs et arrêts de la Cour internationale de justice et de la Cour européenne de justice.
SPS
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