Trois autres personnes doivent également être jugées, dans cette affaire des violences du 1er mai 2018 place de la Contrescarpe à Paris.
Alexandre Benalla et trois autres personnes sont renvoyés devant le tribunal correctionnel, dans l’affaire des violences du 1er mai 2018 place de la Contrescarpe à Paris, a appris franceinfo de source proche du dossier, confirmant une information de l’AFP. L’audience de procédure est prévue le 4 mai 2021 au tribunal correctionnel de Paris.
Alexandre Benalla, ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, et Vincent Crase, ex-salarié de La République en marche, devront notamment répondre de « violences volontaires en réunion » sur plusieurs personnes, « port d’arme de catégorie B » et « port public et sans droit d’un insigne réglementé par l’autorité publique ». Ils sont en effet soupçonnés d’avoir porté le brassard de la police nationale, sans en avoir le droit.
Alexandre Benalla est également mis en cause pour avoir « sciemment recélé un CD-ROM contenant des images issues de la vidéo-protection » et pour l’utilisation de ces images « à d’autres fins que celles pour lesquelles elles sont autorisées ». Sur ces images issues de la vidéosurveillance, on pouvait voir Alexandre Benalla intervenir violemment contre un couple.
Les autres personnes renvoyées sont Laurent Simonin, chef d’état-major adjoint de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police, et Maxence Creusat, commissaire de police de cette même DOPC. Ils sont poursuivis pour avoir « fait accéder des personnes non habilitées aux images d’une vidéo-protection et utilisé des images de vidéo-protection à d’autres fins que celles pour lesquelles elles sont autorisées ».
Franceinfo, 13 avr 2021
Etiquettes : Alexandre Benalla, violences, Emmanuel Macron, et Vincent Crase, La République en marche, LREM, Laurent Simonin, Maxence Creusat,
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