« Le passé est toujours présent», Maurice Maeterlinck (1862-1949)
Cela n’a jamais été aussi vrai comme il l’est aujourd’hui pour la monarchie marocaine en général, et le roi Mohammed VI, en particulier.
En effet, le jeune roi prometteur que Mohammed VI était en 1999, lors de son intronisation, est devenu un dictateur des plus sanguinaires de la planète sous la bénédiction, la protection et les applaudissements de la France.
Prince des réformes démocratiques, Mohamed VI devait tourner la page du féodalisme, enterré en même temps que feu son père Hassan II. Vingt ans après, celui qui était censé être un ‘‘printemps marocain » a cessé de fleurir. Sa Majesté n’a pas pu se débarrasser du passé de son trône. Il reprend le système de gestion de son père au moindre détail et il n’hésite pas à y mettre de sa touche pour commettre les pires atrocités.
Le roi Mohammed VI a laissé le pays dans les mains d’une poignée d’incompétents et aujourd’hui il se retrouve pieds et poings liés, impuissant, assis sur un trône se contentant d’observer un Maroc où le groupe des galonnés « gonfle » sa fortune et où la situation est marquée notamment par :
– Un endettement estimé à plus de 45 milliards de dollars qui représente plus de 39% du PIB et absorbe plus de 25% des revenus des exportations.
Un nombre d’analphabètes qui dépasse les quatorze millions d’habitants, soit environ 50% de la population.
– Plus de 35% des actifs sont au chômage.
Le plus grand malheur des marocains vient du Sahara Occidental, cette terre que le Maroc a envahie pour éloigner les démons de l’armée. Des milliards de dollars ont été dépensés pour acheter des soutiens à la question du Sahara Occidental au lieu de les investir dans la construction d’écoles, hôpitaux et des universités dans la région du Rif et ailleurs.
Crise financière, dispute avec les Nations Unies à cause du Sahara Occidental, crise du Rif, répression, meurtres, hogra… Pire encore, le Maroc est décrit comme une machine de production de terroristes. Voilà le bilan de Mohammed VI.
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