Mickael Harpon est un martiniquais, né à Fort de France en 1974. Informaticien, fonctionnaire à la Préfecture de Police de Paris depuis 2003. Domicilié à Gonesse, il est marié et père de deux enfants de 3 et 9 ans. Il s’est converti à l’Islam depuis une dizaine d’années.
Mickaël Harpon était noir, musulman, handicapé et employé dans l’un des principaux services de renseignement français, en pointe dans la lutte contre l’islam radical. Des clés USB contenant les données de dizaines de fonctionnaires de la préfecture de police retrouvées au domicile de Mickaël Harpon. Son profil représente une cible privilégiée et « idéale » pour les recruteurs de terroristes, notamment compte tenu de ses fonctions et des informations auxquelles il avait accès. Selon Le Canard Enchaîné, “du fait de ses fonctions, Harpon avait accès aux fichiers protégés, notamment à celui où figure l’identité des taupes. Il nous faut savoir s’il les a partagés » (…) “Il avait accès à tout, aux ordinateurs, aux codes d’accès, aux messageries”. Selon la même source, la police judiciaire a aussi retrouvé, dans le répertoire téléphonique du fonctionnaire, deux autres fichés S originaires, comme lui, des Antilles.
Selon certaines sources, des policiers sous couvert d’anonymat auraient déploré des pressions exercées sur des membres du personnel de la DRPP afin de ne pas révéler des éléments compromettants concernant le comportement de l’auteur de la tuerie. La raison pourrait être la tendance de l’État français à dissimuler une partie de la vérité en vue de protéger son meilleur allié au Maghreb, le Maroc.
En effet, la piste marocaine semble évidente, puisque l’assassin des quatre policiers français, fréquentait la mosquée de la Fauconnière. Hassan Houari, son imam adjoint a fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français en 2015, abrogée depuis. D’après plusieurs sources, il dirige le Bureau de l’organisation de la Ligue Islamique Mondiale basé à Mantes-la-Jolie.
Les services marocains ont déjà été pris en flagrant de délit d’espionnage en vue d’obtenir des fiches d’éléments classés « S » pour être instrumentalisés dans le but de présenter le Maroc comme allié indispensable dans la lutte antiterroriste. Cependant, l’élite française, soucieuse de protéger ses intérêts au royaume médiéval de Mohammed VI, fera tout son possible pour étouffer cette affaire. Est-ce un hasard que tous les auteurs des derniers attentats commis en Europe soit marocains ?
Cette réalité étant trop flagrante, les auteurs intellectuels ont choisi, cette fois-ci, un ressortissant antillais pour éloigner les soupçons devenus trop lourds.
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