Les réformes économiques avancent pour amorcer l’ère des exportations en rupture totale avec la dépendance pétrolière aux lourdes conséquences sur l’avenir et la souveraineté nationale.
Les effets de la crise financière durable, renouvelant le syndrome du cauchemar de la «décennie noire» qui a failli plonger le pays dans le chaos, attestent de l’urgence de la stratégie de diversification des ressources conçue par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, rappelant à bon escient l’élan brisé par les fluctuations pétrolières et le «laxisme politique».
Dans un message adressé à la nation à l’occasion du 64e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le président de la République a souligné que «si l’Algérie a réalisé des avancées, motif de s’enorgueillir, en matière de développement sous toutes ses formes, nous devons, cependant, déployer davantage d’efforts pour la prise en charge du reste des besoins sociaux de notre population (…) et relever le défi de l’accélération des réformes économiques et de la diversification du produit national pour mieux se libérer de la dépendance des hydrocarbures et des fluctuations de leurs cours sur les marchés internationaux».
La feuille de route, inscrite dans la stratégie nationale d’exportation, remet la locomotive du redressement économique sur les bons rails. Loin de tout fatalisme castrateur, le produit algérien peut tenir la route dans la bataille de la compétitivité et de la saine concurrence. La réalité commerciale exprime tout le bien de la production nationale qui n’a rien à envier à d’autres pays.
Il est donc temps de redonner un nouvel élan porté par une présence plus active des entreprises nationales exportatrices en hausse sensible. Elle sont passées de 347 à 849 sociétés nationales débarrassées des scories du passé et engagées dans le défi de la conquête des parts de marché en Afrique et dans le monde arabe.
Un «bond en avant» de la stratégie de diversification, découlant d’une «volonté politique» réelle et pragmatique, a été enregistré, a affirmé le ministre du Commerce, Saïd Djellab, prévoyant une année 2019 référentielle en matière des exportations et promettant de «corriger les lacunes recensées».
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