Le gouvernement de la ville autonome de Melilla, qui intègre le CPM, le PSOE et le Cs, a appelé l’exécutif central du PSOE et de Unidas Podemos à « débloquer les files d’attente de documents en attente » des mineurs non accompagnés pour les empêcher de recourir à d’autres méthodes pour se rendre dans la péninsule, dans laquelle beaucoup ont perdu la vie.
Le conseiller des quartiers, de la jeunesse, de la participation citoyenne, de la famille et des mineurs, Mohamed Ahmed (CPM), a assuré qu’une plus grande attention aux besoins documentaires des mineurs sous tutelle qui doivent quitter les foyers à l’âge de 18 ans « éviterait que beaucoup d’entre eux ne se jettent à l’eau » avec l’intention de voyager comme clandestins dans les bateaux de passagers qui relient Melilla à Malaga, Almeria ou Motril (Grenade).
Mohamed Ahmed a rappelé le cas d’un ancien réfugié qui a été retrouvé en avril dernier flottant déjà mort dans les eaux de Melilla après avoir péri dans sa tentative de voyage irrégulier vers la péninsule.
Pour le responsable des politiques des mineurs, cette rationalisation dans la régularisation des documents est plus nécessaire maintenant « qu’est fermée la frontière avec le Maroc » depuis le début de la crise du coronavirus et l’impossibilité que beaucoup des anciens tuteurs ont de retourner dans leur pays d’origine.
Le conseiller a assuré que son gouvernement s’engageait également à procéder à des rapatriements, mais a précisé que ces retours de mineurs ne peuvent se faire que « sous réserve que les conditions appropriées soient garanties », comme le fait de pouvoir retourner dans leur famille.
La Vanguardia, 02 mai 2021
Etiquettes : Maroc, Espagne, Melilla, mineurs non accompagnés,
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