La maire de la ville de Zamora, Rosa Valdeón, est arrivée vendredi à l’aéroport d’El Aaiun. A bord de l’avion, elle a été interpellée par un policier marocain qui se fait passer par le maire de la ville d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental pour lui signifier qu’elle n’est pas la bienvenue et qu’elle ne doit descendre de l’avion.
Mme Valdeon a déclaré qu’elle a fait ce déplacement à titre personnel et non pas en tant que Maire de la ville de Zamora. Pour des raisons humanitaires. Elle faisait partie d’une délégation d’associations de Castille et Léon solidaires avec le peuple sahraoui qui voulaient s’enquérir des conditions de vie de leurs anciens compatriotes.
Le ministère espagnol de l’Intérieur ne veut pas lier cette affaire avec le malaise vécu au Maroc par la rencontre entre le roi Mohammed VI et les gendarmes espagnoles dans la côte de Ceuta.
Trois jours avant, le mardi 23 août, le Maroc a procédé aussi à l’expulsion de six activistes basques arrivés au Sahara Occidental dans le but de mener une enquête sur la situation des droits de l’homme.
Les six activistes basques, Aratz urruzmendi , Jon Sarasola , Itziar gomez cruzado, Nora ayerdi, Xabier Zurutuza et Ekhine Etxaberria, ont été arrêtés pendant quelque heurs par la police marocaine avant d’être embarqués par le force dans un taxi et expulsés vers la ville d’Agadir.
Pour rappel, que les autorités d’occupation marocaines ont intensifié les mesures d’expulsions contre les observateurs, les journalistes et les activistes étrangers qui ont l’intention de visiter les territoires occupés du Sahara Occidental pour y enquêter sur la situation des droits de l’homme.
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