Sans aucun doute, le roi doit être très déçu du degré inefficacité de ses services de sécurité et renseignement.
Dans une opération tournée au fiasco, les principaux services secrets marocains, la DGED, le service de renseignement extérieur, et la DST, le service de sécurité intérieur, ont fait preuve d’un haut degré d’amateurisme et manque de professionnalisme.
Les histoires racontées, en guise de légendes, dans les présumés démantèlements de cellules terroristes permettaient déjà de se faire une idée du niveau d’imagination du personnel qui dirige les services de sécurité marocains. Cependant, cette fois-ci, les espions de sa Majesté ont été ridicules et, en plus, sur le terrain d’un grand allié, la France.
L’audace a poussé les bourreaux du roi à la tentative de manipuler deux journalistes français dans le but de les accuser de chantage au souverain marocain. Les deux journalistes avaient l’intention de publier un livre avec des révélations compromettantes pour le palais royal. L’opération est devenu un vrai désastre qui ridiculise le personnel et les méthodes des services d’intelligence marocains et linefficacité et bas niveau opérationnel de ses responsables.
Une fois le cas vu par la Cour de cassation, les enregistrements clandestins ont été jugés illégaux parce qu’ils ont été réalisés à l’insu des accusés à laide d’un téléphone portable par un émissaire de Rabat qui jouait l’intermédiaire dans la trame conçue par Yassine Mansouri.
Il reste un premier enregistrement dont une copie a été remise à la justice. Mais les sujets de sa majesté, conscients de l’échec retentissant de leur manSuvre, affirment aujourd’hui ne plus disposer de loriginal et avoir égaré lappareil sur lequel celui-ci a été effectué. Ils risquent d’être accusés de falsification de preuves et d’être condamnés à indemniser les deux journalistes pour atteinte à leur réputation et prestige.
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