Après la signature d’un cessez-le-feu, il y a un quart de siècle, entre le Front Polisario et le Maroc et l’engagement de tenir un référendum sur l’autodétermination du Sahara occidental sous les auspices de l’Onu, ne voila-t-il pas que les tambours de la guerre se font entendre à nouveau au Maroc pour déclencher les hostilités avec le Sahara occidental.
C’est une escalade dangereuse dont est témoin le peuple sahraoui, qui souffre le martyre des affres de la colonisation marocaine et de son expan«sionisme» morbide.
En effet, les médias ont rapporté qu’un convoi de camions militaires a été vu se dirigeant vers le Sud entre Rabat et Marrakech, de même que le Polisario a déployé ses missiles et des équipements militaires en face du «mur de la honte» érigé par le Maroc.
Depuis la visite du secrétaire général de l’Onu dans la région et sa position impartiale sur la question sahraouie, jugeant que la présence marocaine au Sahara occidental est une «occupation», le Maroc recherche tous les prétextes possibles et inimaginables pour saborder les efforts de paix de la communauté internationale, comme l’expulsion de 84 fonctionnaires de la Minurso, menaçant de facto la paix et la sécurité dans la région.
La gravité des décisions marocaines, notamment celles relative à la Minurso, en charge du maintien de la paix au Sahara occidental, a été considérée comme un reniement de l’accord conclu en 1991 sous les auspices de l’Onu.
Et partant, ceci va augmenter la frustration chez les Sahraouis et renforcer leur sentiment d’indifférence de la part du Conseil de sécurité par cette violation des obligations de la communauté internationale qui n’auront d’autres choix que de recourir aux armes pour recouvrer leurs droits bafoués.
http://www.echoroukonline.com/ara/articles/278269.html
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