Du jamais vu! au début, l’Arabie saoudite combattait les rebelles Houthis, soutenus selon elle par son ennemi juré l’Iran, et qui constituait pour elle une grave menace. Aujourd’hui, l’ennemi est devenu ami. Mardi, le ministre des Affaires étrangères saoudien, Adel El-Joubeir, a déclaré au Figaro que les premiers ennemis de son pays étaient al-Qaïda et Daech, et non les rebelles pro-iraniens.
« Nos premiers ennemis sont al-Qaida et Daech » – et non plus les rebelles pro-iraniens -, confie le chef de la diplomatie de Riyad.
Riyad considérait jusqu’à-là les rebelles houthis, soutenus selon elle par l’iran, comme la principale menace pour la monarchie. Mais des avions de la coalition militaire conduite par Riyad avaient épargné les positions d’el-Qaida et de Daech dans leurs bastions yéménites.
Ce changement de position donne une très mauvaise image des dirigeants de cette monarchie du pétrodollar qui manquent de compétence, de lucidité et encore moins de sagesse.
Ces même dirigeants qui, irrités par la politique de non-ingérence de l’Algérie, ont promis récemment à leurs frères du Makhzen d’investir au Sahara occidental.
Hier les Houthis étaient des terroristes, aujourd’hui : «Al-Qaida et Daech sont des terroristes, les houthis sont des Yéménites, explique Adel al-Joubeir.
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