Mots clés : France, Algérie, réponse de la France à Alger, liste de personnes à expulser, passeports diplomatiques, visas, Boualem Sansal, accords de 1968, consul général de Strasbourg, accords de 2007,

Un article du Figaro du 19 mars 2025 décrit une crise diplomatique entre la France et l’Algérie, centrée sur le refus de l’Algérie de reprendre ses ressortissants jugés dangereux par la France. La France a soumis une liste d’une soixantaine de personnes à expulser, mais Alger a rejeté cette demande, ce qui a conduit Paris à envisager une série de mesures de rétorsion graduées.

Parmi les mesures envisagées par la France :

Suspension des accords de 2007 sur l’exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques.

Réduction du nombre de visas accordés aux Algériens (245 000 visas délivrés en 2024).

Élargissement de la liste des personnalités algériennes dont les avantages aux frontières sont suspendus (actuellement 801 noms).

Nomination symbolique de Boualem Sansal, un écrivain emprisonné en Algérie, à un poste d’ambassadeur.

Expulsions ciblées de personnalités algériennes indésirables en France, notamment le consul général de Strasbourg.

Contrôles renforcés aux frontières et dans les ports, comme à Sète.

Fermeture programmée de représentations diplomatiques algériennes en France.

Suspension des activités des compagnies aériennes et maritimes algériennes.

Gel des projets d’aide au développement et des avantages sociaux pour les travailleurs algériens en France.

Dénonciation des accords de 1968 régissant le statut des Algériens en France.

L’Algérie, de son côté, rejette ces mesures, qualifiant les actions françaises de « menaces et intimidations ». Les autorités algériennes refusent de céder aux pressions et insistent sur le respect des procédures diplomatiques établies. La crise s’enlise, avec des conséquences sur les relations bilatérales, notamment dans les domaines migratoires, économiques et sécuritaires.

En arrière-plan, des tensions historiques et politiques persistent, exacerbées par des divergences sur la gestion des dossiers migratoires et des contentieux judiciaires. Les deux pays semblent engagés dans une escalade qui risque de durer, avec peu de perspectives de résolution à court terme.

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