Etiquettes : Algérie, Suisse, Rachid Mesli, Rachad, FIS, Front Islamique de Salut,

L’avocat et militant des droits de l’homme algérien Rachid Mesli ne sera pas naturalisé en Suisse. Le Tribunal administratif fédéral a rejeté le recours de Mesli contre la décision négative du Secrétariat d’État aux migrations, a rapporté vendredi Sudostscheweiz.

Sous le titre de « Un avocat des droits de l’homme non naturalisé pour des raisons politiques », le média suisse a indiqué que « les autorités estiment que cela mettra à rude épreuve les relations algéro-suisse et constituera ainsi une menace pour la sécurité extérieure ».

« Le Tribunal administratif fédéral suit ce point de vue dans un arrêt publié vendredi », ajoute-t-il.

Selon la même source, « Mesli est venu en Suisse avec sa femme en 2000. L’avocat a défendu des partisans du Front islamique du salut (FIS) en Algérie dans les années 1990 et a lui-même été condamné à trois ans de prison pour activités terroristes en 1997 ».

« Il a poursuivi son engagement en Suisse », poursuit Sudostschweiz. « Il travaille au sein de l’organisation non gouvernementale Trial, basée à Genève, et est avocat au sein de l’organisation de défense des droits de l’homme Alkarama, également basée à Genève. Co-fondateur du mouvement Rachad, il souhaite apporter un changement politique en Algérie ».

D’après un documentaire diffusé par la Télévision algérienne, en avril 2024, le mouvement Rachad a « des liens directs avec les organisations terroristes internationales et les services de renseignement de pays étrangers hostiles dans le but de déstabiliser l’Algérie et d’y semer le chaos ». « Il a été créé, en 2007, sur les ruines du parti dissous du Front islamique du salut (FIS), et la voie de la violence et de la clandestinité choisie par ce mouvement, qui prêche la désobéissance civile », précise le documentaire.

Source : Presse suisse

#Algérie #Suisse #RachidMesli #FIS #Rachad