Michelin quitte l’Algérie après soixante ans de service

Le départ de Michelin montre combien la situation économique est difficile pour les entreprises étrangères en Algérie. Le gouvernement a renforcé les règles d’importation pour stimuler la production locale et réduire la dépendance aux produits étrangers.

Le fabricant français de pneumatiques Michelin cesse ses activités en Algérie après soixante ans.

L’entreprise a eu de plus en plus de difficultés à obtenir des permis d’importation, ce qui l’a rendue incapable de vendre ses produits sur le marché algérien. Le fabricant de pneumatiques a donc décidé de quitter complètement le pays. 

Michelin était actif en Algérie depuis 1963 et possédait une usine à Bach Djarrah, un quartier d’Alger. Au départ, l’entreprise y produisait des pneus pour voitures et camions.

Après 2002, l’accent a été mis sur les pneus pour camions, avec une capacité de production de 250 000 unités par an. Quarante pour cent de cette somme était destinée à l’exportation. Plus de sept cents personnes travaillaient dans l’usine.

Le départ de Michelin montre combien la situation économique est difficile pour les entreprises étrangères en Algérie. Le gouvernement a renforcé les règles d’importation pour stimuler la production locale et réduire la dépendance aux produits étrangers.

Pour des entreprises comme Michelin, cela signifiait qu’opérer dans le pays devenait de plus en plus difficile. 

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