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Selon Abdelilah Issou, 47 militaires marocains sont morts lors du premier sémestre de l’année 2024 et 113 se ont été blessés dans la même période Sous les bombardements de l’armée sahraouie.
Abdelilah Issou est un ancien officier qui a quitté l’armée marocaine avec le grade de Lieutenant pour protester contre la corruption et le désordre qui régnent au sein des Forces Armées Royales. Une situation qu’il a vécu dans sa chair pendant 12 ans (de 1988 à 2000).
Dans une vidéo publiée mardi sur Youtube, M. Issou affirme avoir appris de sources bien informées de l’armée marocaine le bilan des victimes de la guerre de harcèlement menés par les combattants du Front Polisario.
Selon lui, de janvier à juin 2024, 47 morts et 113 blessés est le nombre de militaires marocaines qui ont été victimes de la guerre qui a repris au Sahara Occidental le 13 novembre 2020 suite aux incidents de Gargarat.
M. Issou précise que ces chiffres concernent les trois dénommées régions militaires du Sud : Oued Draa, Saguia El Hamra et Oued Dahab.
Rappelant qu’il connaît bien le bruit des bombes et des balles des unités du Polisario du fait de les avoir vécu en première personne dans la ligne du front au Sahara Occidental, l’ancien officier marocain révèle qu’il n’y a pas de constructions qui assurent la protection contre les attaques ennemies.
« Etant donné la positions défensive statique de l’armée marocaine, la première chose à faire par un officier c’est de de protéger les troupes en procédant à construire des abris blindés, à base de béton armé », dit-il. Par conséquent, em plus des bombes ennemies, les officiers ont leur part de responsabilité dans la mort et la blessure de ces « pauvres diables », affirme Issou.
Selon Issou, le budget de l’armée lui permet de subvenir à ses besoins, mais une partie est détournée par les officiers en vue de s’enrichir au détriment de la santé et la vie des milliers de militaires retranchés le long d’un mur de sable de 2700 km. Cette situation pourrait s’aggraver d’autant plus que les combattants sahraouis ont commencé, dernièrement, à utiliser des petits drones pour mener des opérations de reconnaissance des positions marocaines. De ce fait, les chiffres données pourraient connaître une montée considérable, puisque les drones permettront de viser les objectifs d’une manière plus précise, indique-t-il.
Selon une vidéo précédente du Lieutenant Issou, 32 morts et 44 blessés est le bilan des victimes des mines dans la période comprise entre le 1er janvier et le 3o juin 2024.
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