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Le gouvernement marocain s’est attiré l’ire publique suite à l’augmentation du prix de la bouteille de gaz, un produit de consommation de masse au Maroc avec une consommation annuelle de 250 millions de bouteilles.
Cette hausse de prix contraste avec le pouvoir d’achat des citoyens marocains qui connait une détérioration pour 87% de la population selon des rapports récents. La réaction à cette augmentation a été vive, avec des manifestations populaires et des déclarations de plusieurs organisations nationales rejetant la décision et appelant le gouvernement à honorer ses promesses.
L’Union nationale du travail au Maroc a dénoncé cette hausse, la qualifiant d’attaque délibérée contre le pouvoir d’achat. Elle a appelé le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour atténuer la détérioration du pouvoir d’achat des travailleurs et des citoyens en général.
La Confédération démocratique du travail au Maroc a également rejeté cette décision, l’accusant d’aggraver l’agitation sociale. Elle a illustré les conséquences de la libéralisation du secteur des hydrocarbures : une montée en flèche des prix de nombreux biens de consommation et un manque de mesures de protection du pouvoir d’achat des citoyens.
Bouazza El Kharrati, président de l’Union marocaine des droits des consommateurs, prévoit que cette hausse affectera le prix de nombreux produits liés directement ou indirectement au gaz.
Le plan du gouvernement prévoit une augmentation annuelle du prix de la bouteille de gaz de 10 dirhams (~1 dollar) jusqu’en 2026, pour atteindre un prix final de 140 dirhams (~12,80 dollars) .
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