Point de presse quotidien du Bureau du porte-parole du SG de l’ONU

Guterres a réitéré son appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza et à un processus conduisant à une paix durable pour les Israéliens et les Palestiniens, basée sur une solution à deux États.

Etiquettes : Palestine, République démocratique du Congo, Israël, Népal, Soudan, Ghaza, Maintien de la paix, réfugiés, questions humanitaires, commerce, développement, droits humains, Afghanistan,

Ce qui suit est une transcription quasi textuelle du point de presse d’aujourd’hui à midi par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général.

Bon après-midi.

**Secrétaire général

Un mois après les horribles événements du 7 octobre, le Secrétaire général réitère sa condamnation totale des actes de terreur commis par le Hamas en Israël et pour lesquels il ne peut y avoir aucune justification. Il n’oubliera jamais les images horribles de civils tués et mutilés et d’autres emmenés en captivité. Il réitère son appel à leur libération immédiate et inconditionnelle. Le Secrétaire général demeure extrêmement affligé par les meurtres de civils à Gaza et par la catastrophe humanitaire qui continue de s’y dérouler, avec un bilan inimaginable pour les civils. Il réitère également son appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat.

**Israël/Territoire palestinien occupé

Plus de mises à jour sur la situation sur le terrain. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) nous apprend qu’hier, 50 camions transportant de la nourriture, des médicaments, des produits de santé, de l’eau en bouteille et des produits d’hygiène sont entrés dans Gaza depuis le terminal de Rafah, en Égypte. Cela porte à 526 le nombre de camions entrés à Gaza via Rafah depuis le 21 octobre. Et cela rappelle qu’aujourd’hui encore, aucun carburant n’est entré dans Gaza via Rafah.

Et juste pour souligner que le gouvernement égyptien a consenti au déploiement d’une équipe humanitaire technique des Nations Unies pour fournir des conseils à la Société du Croissant-Rouge égyptien sur la livraison de l’aide à Gaza. L’équipe de l’ONU sera basée à Al Arish, qui est l’aéroport qui dessert le passage de Rafah. La surpopulation dans les installations des Nations Unies à Gaza reste une préoccupation majeure. Pour ne vous donner qu’un exemple, au centre de formation de Khan Younis, où 22 000 hommes, femmes et enfants déplacés ont trouvé refuge, l’espace par personne est inférieur à 2 mètres carrés et il y a une toilette pour 600 personnes. Nos collègues de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) affirment que la détérioration des conditions sanitaires, ainsi que le manque d’intimité et d’espace, présentent de grands risques pour la santé et la sécurité des personnes qui y sont hébergées.

En Cisjordanie, le Bureau de coordination des affaires humanitaires nous apprend que depuis le 7 octobre, 147 Palestiniens ont été tués, dont 44 enfants. Ces meurtres ont été commis par les forces israéliennes ; et huit autres, dont un enfant, ont été tués par des colons. Nous continuons également d’assister à des déplacements de population en Cisjordanie, avec plus de 900 personnes déplacées depuis le 7 octobre, en raison des violences des colons ou des restrictions d’accès. Je peux vous confirmer, parce que je pense que quelqu’un m’a interrogé sur la Conférence de Paris, que Martin Griffiths, le chef des Affaires humanitaires, sera là pour assister à la conférence humanitaire internationale sur Gaza. Cette conférence a lieu jeudi et est accueillie par le président [Emmanuel] Macron.

Pour sa part, Volker Türk, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, a entamé une visite au Moyen-Orient pour dialoguer avec des responsables gouvernementaux, la société civile et d’autres acteurs sur la situation des droits de l’homme dans la région. Il est au Caire aujourd’hui et devrait se rendre à Rafah demain, avant de se rendre à Amman jeudi. Le Haut-Commissaire a également cherché à accéder à Israël, à la Cisjordanie occupée et à Gaza.

**République Démocratique du Congo

Nos collègues de maintien de la paix en République démocratique du Congo nous disent avoir lancé une opération conjointe avec les forces armées congolaises au Nord-Kivu pour sécuriser les principales villes régionales de Goma et Sake. L’opération Springbok – comme on l’appelle – est entreprise en réponse aux affrontements en cours entre les membres de la milice du M23 et les groupes armés dans la province ainsi qu’aux avancées réalisées par le M23 vers Sake. Les soldats de la paix de l’ONU et les forces armées congolaises patrouillent dans des zones clés pour protéger la population et empêcher toute nouvelle avancée du M23. La Mission a également établi des périmètres de sécurité à proximité de la base de Kitchanga pour contribuer à protéger les 25 000 personnes qui ont trouvé refuge dans cette base et pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire.

** Soudan

Au Soudan, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) nous apprend que 4,5 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays, tandis que 1,2 million d’autres ont fui vers le Tchad, l’Égypte et le Soudan du Sud, ainsi qu’en Éthiopie et en Afrique centrale. République. Cela représente près de 6 millions de personnes qui ont été contraintes de se déplacer depuis le début des combats en avril de cette année. Le HCR a décrit la crise humanitaire en cours comme inimaginable au Soudan, ajoutant qu’il est très préoccupé par le fait que les récents combats dans la région du Darfour ont provoqué encore plus de déplacements, où beaucoup n’ont pas accès à la nourriture, à un abri, à l’eau potable ou à d’autres produits de première nécessité, et malheureusement, au moins quatre enfants meurent encore chaque semaine dans l’État du Nil Blanc, faute de médicaments, de personnel et de fournitures essentiels.

Et rappelons que le Plan régional de réponse aux réfugiés pour les besoins humanitaires dans tous ces pays voisins qui accueillent des réfugiés soudanais n’est actuellement financé qu’à 39 pour cent. Le HCR lance un appel de 1 milliard de dollars pour 64 partenaires dans cinq pays. Un appel distinct pour les besoins humanitaires au Soudan n’est financé qu’à 33 pour cent. Cet appel vise à atteindre 18,1 millions de personnes et nécessite 2,6 milliards de dollars.

** Népal

Je veux juste vous donner une mise à jour sur le Népal. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires déclare que quatre jours après le séisme, nous continuons à soutenir la réponse menée par le gouvernement en fournissant des abris, de la nourriture et des fournitures médicales. L’UNICEF a déclaré que près de la moitié des personnes tuées et blessées lors du tremblement de terre sont des enfants. La plupart des maisons ont été endommagées, ainsi que les écoles, les centres de santé et autres infrastructures. L’UNICEF a également distribué des fournitures d’urgence à 2 000 familles, notamment des kits d’hygiène, des seaux, des tasses et des purificateurs d’eau, ainsi que des bâches et des couvertures. En outre, deux tentes médicales ont été installées dans la municipalité de Nalgad pour la reprise des services de santé. Des fournitures supplémentaires, dont 667 ensembles de fournitures WASH, ont atteint la région de Rukum Ouest tandis que 3 000 bâches et couvertures, ainsi que deux tentes médicales ont été expédiées dans les zones touchées.

** Rapport sur les pays les moins avancés

Nos amis à la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement ont publié aujourd’hui un rapport appelant la communauté mondiale à relever de toute urgence les défis financiers critiques auxquels sont confrontées les 46 nations les plus vulnérables du monde. Le rapport sur les pays les moins avancés prévient que les multiples crises mondiales, l’urgence climatique, le fardeau croissant de la dette, la dépendance à l’égard des matières premières et la baisse des investissements étrangers dans les PMA ont mis à rude épreuve leurs finances. Le rapport note que le prochain Fonds pour les pertes et dommages, qui devrait faire ses débuts à la COP28 (vingt-huitième Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques), pourrait changer la donne si les pays les moins avancés figurent parmi les principaux bénéficiaires. suffisamment de ressources sont disponibles et les décaissements sont rapides. Mais la CNUCED prévient que leurs besoins de financement vont bien au-delà des préoccupations climatiques et englobent des défis économiques et sociaux plus vastes.

** Annonce du personnel supérieur  

Une annonce du personnel supérieur. Aujourd’hui, le Secrétaire général nomme Indrika Ratwatte, du Sri Lanka, nouvelle Représentante spéciale adjointe pour l’Afghanistan auprès de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), coordonnatrice résidente pour l’Afghanistan et coordonnatrice humanitaire pour l’Afghanistan. M. Ratwatte servira également de coordonnateur humanitaire. M. Ratwatte succède à Ramiz Alakbarov de l’Azerbaïdjan, à qui le Secrétaire général remercie pour ses services dévoués, et il reconnaît également les services de Daniel Endres en tant que Représentant spécial adjoint par intérim, Résident et Coordonnateur humanitaire. M. Ratwatte apporte plus de 30 ans d’expérience dans le domaine des Nations Unies.

** Événement

Je tiens simplement à signaler qu’à 14 h 15 cet après-midi, le Département des affaires politiques et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme organisent conjointement un événement intitulé « Améliorer la qualité et l’efficacité des efforts de médiation par le biais des droits de l’homme ». Elle aura lieu à la Mission permanente de la République de Corée. Rosemary DiCarlo, secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, sera présente, ainsi que la sous-secrétaire générale aux droits de l’homme et chef du Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme à New York, Ilze Brands Kehris. Ils prononceront tous deux des remarques. L’événement explorera comment les droits de l’homme peuvent améliorer la qualité et l’efficacité des efforts de médiation, notamment en ouvrant un espace pour les négociations politiques, en renforçant les processus de paix en cours et en redynamisant les efforts au point mort. Il sera également diffusé sur le Web.

Mme Lederer, puisque vous portez la couleur la plus vive de tous aujourd’hui. Je ne pense pas que Colum sache où se trouve le microphone… Je ne pense pas qu’il sache où se trouve le microphone. Edie ? Ouais.

** Questions et réponses

Correspondant : Merci. Merci, Stéph. Springbok.

Porte-parole : Springbok est éternel.

Question : Éternel. Droite. Avez-vous pu obtenir une réponse à la question que j’ai posée hier sur le nombre total d’enfants et de civils, à laquelle l’ONU disait qu’environ les deux tiers des personnes tuées étaient des femmes et des enfants ? Ce chiffre tient-il toujours ?

Porte-parole : Oui. Je n’ai pas plus de détails qu’hier, mais je vais essayer d’en obtenir plus.

Question : Et pendant que vous essayez d’obtenir plus d’informations, pouvons-nous avoir une mise à jour sur ce qui se passe avec le déploiement du contingent de police kenyan en Haïti ?

Porte-parole : Je veux dire, je peux essayer de vous donner des informations, mais vous devrez vraiment parler aux Kenyans, car ils auront les informations les plus récentes. Mais je vais voir si je peux obtenir quelque chose de mon côté. D’accord.

Correspondant : Je reviendrai probablement avec autre chose.

Porte-parole : je vais vous chercher. Amélie, puis Maggie, puis Dezhi.

Question : Merci, Steph. Avez-vous des nouvelles du convoi de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali) qui a été attaqué à maintes reprises sur son trajet ?

Porte-parole : Cela continue de bouger. Nous confirmerons son arrivée une fois que nous serons en mesure de confirmer son arrivée. Maggie, puis Dezhi.

Question : Steph, lundi, le Premier ministre [Benjamin] Netanyahu a indiqué qu’Israël réoccuperait physiquement Gaza sous une forme ou une autre lorsque les combats prendraient fin. Quelle est la réaction de l’ONU à cela ?

Porte-parole : Beaucoup de choses ont été dites dans cette interview. Notre position reste la même : nous souhaitons voir la fin de cette opération. Nous voulons un cessez-le-feu humanitaire et les civils de Gaza doivent pouvoir reprendre le contrôle de leur vie.

Question : Mais on parle beaucoup ces derniers temps du lendemain. Alors, quelle est la vision de l’ONU pour le lendemain ?

Porte-parole : Eh bien, vous savez, notre vision à long terme reste celle d’une solution à deux États, mais il y a bien sûr beaucoup de discussions en cours sur ce à quoi ressemblera le lendemain, à plus moyen terme. . Mais c’est ce que je dois partager avec vous à ce stade. Dezhi ?

Question : D’abord un suivi sur les numéros des camions. Je pense que les chiffres de l’ONU sont en fait un peu différents de ceux du Croissant-Rouge en Égypte. Ils ont dit qu’il y avait 93 camions aujourd’hui, alors que vous avez dit que c’était 50. Cela porte le total des camions à 569.

Porte-parole : Ce que j’ai dit…

Correspondant : Et vous avez dit 526.

Porte-parole : Je sais, ce que j’ai dit ou du moins ce qu’on m’a dit de dire, ce que j’ai essayé de lire, c’est qu’hier, 50 camions sont entrés.

Question : Ah, d’accord. D’accord. Donc ils sont probablement nouveaux… ?

Porte-parole : Le fait que le Croissant-Rouge égyptien soit en avance sur nous, étant donné qu’il est là et qu’il est le principal opérateur, n’est pas surprenant.

Question : D’accord. Concernant la question humanitaire à Gaza, je me pose simplement une question car il a été rapporté que l’armée israélienne est déjà entrée dans la ville de Gaza. Et il a été rapporté qu’il y aurait encore 900 000 civils dans la ville de Gaza et dans la zone nord de Gaza. L’UNRWA a-t-elle accès à cette zone ?

Porte-parole : Comme nous l’avons dit, nous ne sommes pas en mesure de fournir les services que nous souhaitons offrir à ceux qui restent dans le Nord. Un certain nombre de nos propres collaborateurs sont restés sur place, mais l’accès n’est pas ce que nous souhaitions être.

Question : Et le WAM, l’agence de presse des Émirats, a rapporté qu’ils essayaient de créer un hôpital de campagne de 150 lits à Gaza. Est ce que ca…

Porte-parole : Oui. Je veux dire, j’ai vu, je pense que le représentant permanent des Émirats arabes unis a dit cela lors de la surveillance hier. J’ai vu ce qu’elle a dit, et je pense, vous savez, que nous apprécions toute aide que nous pouvons obtenir.

Question : Je veux dire, comment ça fonctionnerait ?

Porte-parole : Eh bien, je pense que c’est une question que vous devez leur poser. Évidemment… cela exigera un niveau de coordination avec de nombreux acteurs différents.

Question : D’accord. Une dernière question. Cette question concerne un autre traité. La Russie se retire du Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe. Immédiatement après, l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) a condamné cette décision et a déclaré qu’elle suspendrait également l’opération en réponse. Et en fait, les États-Unis l’ont déjà fait, je pense. Des commentaires ?

Porte-parole : Laissez-moi vous donner quelques précisions à ce sujet. Je n’ai pas vu ce rapport en particulier. Benno ?

Question : Merci, Steph. Vous avez donc commencé avec Gaza et le mois d’escalade de la violence là-bas. Et comme vous le savez, le SG a fait face à une résistance et à un soutien sans précédent pour ses propos selon lesquels le terrorisme du Hamas ne s’est pas produit dans le vide. Utiliserait-il encore ces mots ?

Porte-parole : Le Secrétaire général ne recule en aucun cas sur ce qu’il a dit à de nombreuses reprises au cours du mois dernier, que ce soit ici, au Conseil de sécurité ou lors des missions de surveillance. Et je pense que le lendemain de son utilisation de cette expression, il vous a parlé en termes très directs de ce qu’il avait dit, mais en aucun cas il ne faut interpréter cela comme un retour en arrière.

Question : Et donc je pose la question parce qu’il a dit qu’il était choqué de la façon dont cela avait été interprété. Alors peut-être qu’il pense qu’il ne devrait plus utiliser ces mots parce qu’ils ont été mal compris.

Porte-parole : Eh bien, il les avait déjà utilisés. Passons à l’écran. Nous irons chez Abdelhamid, puis Mushfiq. D’accord. Eh bien, Mushfiq, allez-y en premier alors.

Question : Merci, Stéphane. Le régime du Bangladesh a rejeté les appels du Secrétaire général à mettre fin à la violence et au recours excessif à la force en détention. Comme l’a dit le secrétaire du parti au pouvoir, l’ONU est inutile et n’a d’autre rôle dans le monde que celui de prononcer de bonnes paroles. Alors, quelle est votre position alors que plus de 8 000 manifestants de l’opposition ont été arrêtés et que des gens ont été tués partout par la police ?

Porte-parole : Eh bien, je veux dire, la critique de l’ONU n’est pas nouvelle. Et je pense que cela a été formulé à des époques différentes. Et ma question est toujours de savoir à quelle partie de l’ONU vous faites référence. Concernant la situation au Bangladesh, je vous renvoie à ce que nous disons depuis une semaine, sinon plus, pour exprimer notre inquiétude face aux arrestations massives et à l’ambiance générale. Stéfano ?

Question : Merci, Stéphane. Une question sur un accord annoncé par l’Italie avec l’Albanie. Que pense le Secrétaire général de ces centres, de l’annonce par l’Italie d’un accord avec l’Albanie visant à créer des centres de détention pour le traitement des migrants ?

Porte-parole : Eh bien, je veux dire, nous ne sommes pas partie à l’accord. Le HCR n’est pas partie à l’accord. Nous leur avons parlé ce matin. Ils n’ont pas été informés ni consultés à ce sujet. Nous n’avons donc aucun commentaire à faire, sauf à dire que tout accord de cette nature devrait pleinement respecter le droit international des réfugiés. Et bien entendu, le HCR et d’autres restent prêts à travailler avec toutes les parties intéressées.

Question : Le Secrétaire général est-il préoccupé par ce genre de [Inaudible] ?

Porte-parole : Eh bien, je ne peux pas exprimer d’inquiétude concernant quelque chose qu’il n’a pas vu. Alors je… je ne sais pas quoi te dire d’autre. Maryam, puis Maggie.

Question : Merci, Steph. Comme vous le savez, les expulsions de réfugiés afghans se poursuivent depuis le Pakistan. Que recevez-vous de votre bureau au Pakistan ? Et dans quelle mesure le Secrétaire général est-il inquiet à ce sujet ? Comme vous le savez, il y a tellement de militants, de militants des droits des femmes qui résident au Pakistan, qui attendent que leur dossier soit traité pour se rendre dans un endroit sûr. S’ils sont expulsés vers l’Afghanistan, ils feront l’objet de poursuites. Qu’avez-vous entendu du Pakistan et du Secrétaire général ?

Porte-parole : Eh bien, je veux dire, nos collègues du HCR sont en contact direct avec les autorités pakistanaises. Nous sommes extrêmement préoccupés par les événements, par les mouvements massifs de personnes, en particulier par le retour en Afghanistan, où je n’ai pas besoin de vous le dire, je veux dire, je n’ai pas besoin de vous brosser le tableau et surtout du risque élevé. , comme vous l’avez mentionné, les militants des droits de l’homme et les militants des droits des femmes l’ont fait. Il est essentiel que la protection à laquelle les personnes ont droit soit assurée. Maggie ?

Question : Steph, revenons à Rafah une seconde. Nous n’avons pas vu dans les mises à jour de l’OCHA d’autres évacuations médicales de Palestiniens vers l’Égypte. C’était juste ce groupe initial de 81 et 5.

Porte-parole : Je veux dire, si nous avons quelque chose à signaler, nous le ferons.

Question : Donc cela ne s’est pas produit ?

Porte-parole : Je veux dire, je pense que nous savons qu’ils l’ont été… pas à ma connaissance.

Question : Et est-ce que vous connaissez des étrangers évacués ou votre personnel ?

Porte-parole : Non.

Question : Avez-vous les rotations du premier groupe ?

Porte-parole : Non. Notre rotation, quelle que soit la rotation que nous sommes capables de faire, s’est faite en petit nombre.

Question : Alors, savez-vous pourquoi cela a commencé puis s’est arrêté brusquement ?

Porte-parole : Je veux dire, je pense que vous devez demander à ces personnes qui détiennent les clés du portail.

Question : Et avez-vous des informations sur les ambulances qui ont quitté Gaza sans être autorisées à rentrer à Gaza ?

Porte-parole : Non, mais je peux demander. D’accord. Abdelhamid, puis nous passerons à notre invité.

Question : M’entendez-vous, Stéphane ?

Porte-parole : Oui, je peux.

Question : Entendez-vous ?

Porte-parole : Oui, monsieur.

Question : D’accord. Dans la déclaration du Secrétaire général, il a toujours commencé par condamner ce qui s’est passé le 7 octobre. Et lorsqu’il a parlé de ce qui s’est passé à Gaza, il a exprimé sa détresse. Tuant ainsi 10 000 civils, dont 4 000 enfants, il se dit affligé. Mais en parlant de ce qui s’est passé le 7 octobre, il a toujours utilisé le mot condamné et l’a ensuite qualifié de [Inaudible]. Pourquoi?

Porte-parole : Abdelhamid, avec tout le respect que je vous dois, je vous encourage à revenir en arrière et à lire le corps de toutes les déclarations que le Secrétaire général a faites au cours du seul mois dernier sur…

Correspondant : Je sais lire…

Porte-parole : Abdelhamid, laissez-moi terminer.

Correspondant : Laissez-moi vite.

Porte-parole : Non. Laissez-moi finir.

Correspondant : S’il vous plaît, allez-y.

Porte-parole : Revenez en arrière et lisez le corps des déclarations du mois dernier. Comme je l’ai répondu à Benno, il ne s’écarte pas de tout cela, de tout ce qu’il a dit. Il a condamné ces meurtres notamment dans ses propos, le 24 octobre, au Conseil de sécurité. D’accord.

Question : Ma deuxième question ?

Porte-parole : Oui, monsieur.

Correspondant : Si vous…

Porte-parole : Non, allez-y. Aller aller.

Question : Oui. D’accord. Dans sa déclaration d’hier, il a mentionné pour la première fois que les militants palestiniens utilisent des civils comme bouclier humain. N’emprunte-t-il pas le récit des Israéliens ? C’est la première fois qu’il dit ça. Pourquoi a-t-il dit ça ? Comment peut-il le prouver ?

Porte-parole : Le Secrétaire général est, dans ce contexte et dans d’autres, souvent accusé de suivre le discours d’un camp ou d’un autre. Tout ce que nous disons est basé sur les informations dont nous disposons et que nous utilisons en toute confiance. D’accord. Je vais chercher notre invitée, Dr Natalia Kanem [Directrice exécutive de l’UNFPA].

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