Chez certains êtres humains, l´insatiabilité n´a d´égal que l´égo. Ainsi, quand ils disposent d´un million d´Euros, ils en voudraient d´autres pour atteindre le milliard. Une fois ce palier atteint, ils continuent leur quête après l´argent pour en amasser des montagnes, sans jamais être satisfaits. Et les exemples de ces énergumènes sont légions. Pour écourter la liste, citons: – Ferdinand Marcos, sa vie durant a pressé ses sujets, Philippins, comme des citron, et mort en laissant des entrepôts de lingots d´or en Suisse sans que personne n´y ait droit, sauf les avocats et les banquiers de ce pays. – Hassan II, était de tous les commerces, toutes les transactions au Maroc, sans penser à son peuple qui crève de faim, et mort en laissant des fortunes en Europe et aux USA. – Mobutu, président pendant 30 ans de crève-la-faim, détournant tout ce qui peut l´être pour amasser une fortune égale à la dette extérieure du Zaïre, et mort, comme un chien, en exil. – Moubarak, 60 millions de dollars, malade et à deux doigts de la mort, et que cette richesse ne pourra jamais lui profiter. – Assad,120 millions de dollars, escroqués à son peuple qu´il est en train de décimer. – BenAli, à la tête de 60 milliards d´euros selon certaines rumeurs. A l´âge de 80 ans, combien lui resterait-il d´années pour dépenser ce pécule ? D´ailleurs, enfermé en Arabie Saoudite, ses dépenses ne peuvent être que futiles. C´est Monsieur 20 % de Tunisie, qui s´enrichissait sur le dos de tout le monde, escroquant son peuple à satiété, vendant à son profit les biens de l´état, s´octroyant un salaire de 30.000 Dt, soit 1000 Dt par jour, même les jours de congé. Et c´est Ben Ali qui a ouvert cette brèche de l´auto-octroi de salaire. C´est pour ce salaire mirobolant que son successeur a brigué le poste, en léchant le cul des Islamistes pour y arriver. Le deuxième successeur » a dit » qu´il a réduit son salaire, mais qu´en est-il au juste ? Allez-savoir ! C´est dans cette brèches que se sont engouffrés les députés Tunisiens. En s´octroyant une augmentation de salaire d´abord, en usurpant la fonction deux ans après leur départ supposé, en s´octroyant des indemnités faramineuses, et enfin, en s´auto-octroyant une retraite après leur mandat. C´est alors normal que cela inspire le Gouverneur de la banque centrale. Ce Monsieur, Chedly Ayari, puisque c´est de lui qui s´agit, qui en quatre ans a coulé son pays, le délestant de ses usines et ses compagnies off-shore, faisant perdre à la devise : le dinar, la moitié de sa valeur, vient pour ses valeureux services, de demander à « son conseil d´administration » de quadrupler son salaire, de même que celui de son vive-gouverneur, Mohamed Rekik (invisible, inutile, et jamais présent ) le faisant passer de 4500 DT hormis les indemnités et les avantages(déjà une coquette somme, à ajouter à sa retraite de professeur d´université, de doyen et d´ancien ministre) à 28.000 Dt. A une époque où le pays est dans la plus sombre situation économique de son histoire, un peu grâce à lui ! Mais qui est Chedly Ayari ? C´est un vieillard de 83 ans, né le 21 Aout 1933, que le gouvernement des Islamistes a nommé Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie en juillet 2012, parce son brillant prédécesseur, Mustapha Kamel Nabli refusa un transfert de devises au président provisoire de la république, un certain Moncef Marzouki, qui a mangé à tous les râteliers. Cette nomination se faisant, sans aucune considération : – à son âge bien avancé : 79 ans ! – au fait qu´il est déjà retraité et ne peut par conséquent d´après la loi, intégrer la fonction publique ! – à son passé de RCDiste, et de collaborateur de Ben Ali, dictateur déchu. En effet, Il est nommé en janvier 2010 par Ben Ali , membre de la Chambre des Conseillers. C´est aussi sous Ben Ali qu´il a occupé les postes d´ambassadeur de Tunisie auprès des Instances Africaines, ambassadeur, auprès de l´ONU, auprès de L´Union Européenne. Sous le règne de Bourguiba, il fut : Ministre du plan : de sept 1974 à février 1975 , sous Hédi Nouira Ministre de l´économie : de mars 1972 à sept 1974, sous Hédi Nouira Ministre de l´éducation nationale : de juin 1970 à octobre 1971, sous Hédi Nouira Ministre de la jeunesse et sports : de juin 1970 à Nov 1970. Ministre du Plan : de Nov 1969 à juin 1970. Doyen de la faculté de droit de Tunis. Professeur d´économie. En 2012, sous le règne de Islamistes qui voulaient instaurer, la Charia, la polygamie, un Califat, etc…en Tunisie, le refus du gouverneur de la Banque centrale M.K Nabli d´accorder au président provisoire Marzouki un transfert d´argent, mit ce fou dans une colère noire, allant quémander de son protecteur (Rached Ghanouchi, le maître du pays ) de limoger Nabli. Requête accordée, d´autant que la rigueur et la notoriété internationale de M.K. Nabli faisait assez ombrage à ce tandem. Ainsi, Rached Ghanouchi, le maître du pays, fit-il nommer Chédly Ayari, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie. La candidature de Chédly Ayari, très critiquée en raison de son âge avancé, et de son passé RCDiste et ses relations cordiales avec le régime déchu de Z. Ben Ali, fut confirmée par un vote serré à l´assemblée constituante, le 24 juillet 2012, par 97 voix pour, 89 voix contre, et 4 abstentions ! Dommage que ce jour-là, que seulement cinq députés Islamistes aient pu faire le déplacement, et ou n´étaient pas malades ou retenus, car alors, tout chouchou du Maître du pays, sa candidature ne passait pas. Et dans ses bagages, Chédly Ayari amena Mohamed Rekik , un autre RCDiste comme lui, un qui ait collaboré avec Ben Ali. Mohamed Rekik fut nommé vice-gouverneur. Et ces deux-là, s´octroient aujourd´ hui une hausse de salaire d´une valeur quatre fois le leur ! Ils ne manquent pas d´air, ces deux oiseaux, en prenant les Tunisiens pour des baudruches ! Nafredy
LES YEUX PLUS GRANDS QUE LE VENTRE !
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