La célébration de la Journée internationale du travail par l’UGTA sous le thème : « Solidarité avec le peuple sahraoui », a été l’occasion pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika de renouveler le soutien de l’Algérie à la cause du peuple du Sahara occidental.
Dans le message qu’il a adressé à cette occasion au monde du travail, le Président a rappelé que cette décision prise par l’UGTA consacre la fidélité de la Centrale syndicale à ses principes fondateurs et à son parcours historique. »
En effet, souligne-t-il, l’UGTA a été l’un des élé- ments essentiels du Mouvement de libération national pour le recouvrement de l’indépendance et de la souveraineté de l’Algérie, et d’ajouter » Comment peut-elle ne pas se préoccuper de cette cause en cette journée symbole et en ce mois où le Front Polisario a été créé pour être le représentant légitime du peuple sahraoui frère qui demeure privé de son droit à l’autodétermination « .
Ce n’est pas la première fois que le Président Bouteflika porte une attention singulière à la question du Sahara occidental et de faire valoir son désir à contribuer à la recherche d’une solution acceptable par les deux parties intéressées : Le Front Polisario et le Maroc, bien sûr, sous les auspices des Nations unies « . Justement, le chef de l’Etat considère la position et l’engagement de l’Organisation syndicale allant dans le sens du vouloir de l’ONU à mettre fin à ce conflit : » Cette position qui honore votre organisation trouve appui auprès de l’Organisation des Nations unies qui a inclus le Sahara occidental depuis 1963 dans la liste des territoires non autonomes.
Dès lors, l’organisation onusienne endossera cette question conformément aux clauses de sa Charte et aux engagements de son Assemblée générale et du Conseil de sécurité. Soyez-en félicités chers frères travailleurs algériens pour avoir adopté la position de votre pays concernant la question du Sahara occidental et pour être restés fidèles aux engagements historiques de votre organisation qui soutient les causes justes et se mobilise aujourd’hui, aux côtés des peuples du monde épris de liberté, en faveur de la cause sahraouie « .
En effet, l’Algérie a toujours été constante dans son soutien au peuple sahraoui et disponible politiquement et diplomatiquement à prêter un concours » concret et efficace » à une solution pacifique de ce problème sur la base du droit au peuple sahraoui à l’autodétermination surtout que le principe d’un Etat sahraoui indépendant n’est plus écarté par la communauté internationale. Mais au moment de cette mobilisation internationale en faveur de la Cause du peuple sahraoui, les observateurs neutres notent une campagne téléguidée par Rabat cherchant à brouiller les cartes. Une brouille qui tente de paralyser l’espoir de paix et l’issue pacifique à la question sahraouie. Elle tranche avec les ardeurs bellicistes attisées par les stratèges du palais royal contre l’Algérie et tout récemment contre le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
Le Maroc trouve en ses alliés français le soutien indispensable à son aventure. Malheureusement, ses thèses n’ont jusqu’à preuve du contraire guère triomphé, en effet ni l’ONU ni l’Union européenne ni l’Union africaine et encore moins la majorité des pays non-alignés n’y sont favorables. Bien au contraire, leurs positions, n’est certes pas un modèle du genre avec celui du Makhzen, elles renvoient explicitement au respect de la procédure de la légalité internationale, et cette légalité dans ses fondements ne prend nullement partie en faveur de la colonisation par le Maroc du territoire sahraoui ni du point de vue officiel marocain. Parmi ces aspects du reste défendus par l’Algérie, l’ONU et la Communauté internationale, le droit à l’autod étermination du peuple sahraoui figure bel et bien de façon explicite. C’est dire que la monarchie alaouite n’a nulle raison de continuer à pavoiser.
B. C.
Visited 1 times, 1 visit(s) today
Soyez le premier à commenter