Par B. Chellali
Dans le message qu’il a adressé aux travailleurs, à l’occasion de la célébration de la Journée international du travail, le 1er mai, le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, a une nouvelle fois affirmé sa volonté d’instaurer une meilleure forme dans le cadre d’un large dialogue avec les partenaires sociaux et les opérateurs économiques. Très attaché à ce processus, le Chef de l’Etat a déclaré : « Et nous sommes confiants dans les capacités et les ressources de notre pays et l’engagement à l’égard de la feuille de route pragmatique et ambitieuse que nous avons adoptée et qui est de nature à rompre avec les anciens modèles de gestion des affaires économiques, régis par la mentalité rentière, l’assistanat et la dilapidation ». Dans cet esprit, le Président Tebboune a tenu à exprimer tout son soutien à tous ceux qui, sur le terrain, sont en première ligne pour instaurer l’avènement d’une dynamique économique affranchie des contraintes bureaucratiques et des pratiques des opportunistes corrompus, ceux aussi qui sont en première ligne pour la mise en œuvre de la feuille de route consacrée par son programme politique.
Face aux difficultés économiques et financières induites par la persistance de la chute des prix du baril de pétrole sur le marché mondial, les conséquences induites par la pandémie du Coronavirus (Covid-19), face aux perturbations issues d’une période d’apprentissage et d’appréhension des nouveaux espaces de liberté ouverts par la Constitution du 1er novembre 2O2O, le Chef de l’Etat, a, de nouveau, réitéré sa confiance dans le dialogue et la concertation entre tous les partenaires et au sein de toutes les entités du pays. Aussi, il ne saurait y avoir de surenchères de la part de quiconque dans la mesure où le peuple algérien s’est prononcé clairement sur ses constantes et pour une rénovation profonde des pratiques politiques, sociales et économiques.
Par contre, l’heure serait plutôt à la prise de conscience et de responsabilité par tous, c’est-à-dire citoyens, formations politiques, mouvement associatif, partenaires sociaux et économiques, travailleurs-cadres pour aboutir, dans la conjoncture actuelle, à une meilleure maitrise de la situation tant au niveau des effets que celui des causes. La communauté nationale implique de ce fait des droits et des devoirs. Pour passer à cette vitesse supérieure aux plans économique et social au titre d’un « mode économique attractif » tel que décidé par le Chef de l’Etat, c’est-à-dire davantage de réformes sur fond de dialogue social à concrétiser sur le terrain. C’est là un impératif premier car il ne s’agit plus d’attendre que les choses se passent pour y réagir ou s’y adapter. L’important est d’agir dans le bon sens et de réaliser et que l’entreprise, les travailleurs, les ciotyens.De peuvent faire pour le pays et pour eux-mêmes.
Si la concertation, l’échange des points de vue et d’analyses, la circulation des propositions de solutions de sortie de crise sont d’usage et de rigueur dans la volonté politique comme vecteurs premiers du dialogue et de la communication, il devient possible alors d’éviter les dépassements, les excès, les inerties, les fausses contestations et les faux clivages qui essaiment ici et là l’espace politique et socio-économique. Les conflits, les grèves, les recours à la violence verbale ou parfois physique ne peuvent que porter atteinte à l’économie nationale et à la démocratie, voire à la paix sociale. La force de convaincre et de rassembler dépend de la qualité des arguments et de la pertinence des solutions proposées tout comme elle renvoie également à la capacité de chacun de prendre sur soi une partie des sacrifices qu’exige le redressement du pays.
Si pour le champ politique, la seule sanction sera celle des urnes, pour le champ économique, les sanctions sont établies par les lois économiques sous-tendues par le marché et les besoins incompréhensibles de la société et les objectifs du développement national, mais aussi accompagnées par un dialogue franc, direct, sans manœuvre politicienne et une concertation performante au sein de l’entreprise et partout sur les lieux de travail. Telle est l’équation à résoudre par l’action. Celle des hommes. Un redressement, il faut le dire et l’admettre, qui ne peut s’opérer si le climat social et politique ne trouve pas, à défaut d’une sérénité, une accalmie où la sécurité des biens, des personnes et des idées reste le garant du jeu démocratique.
A ce sujet, le discours officiel n’a pas manqué de dire que la préférence pour le dialogue ne signifiait, en aucune manière, l’absence de moyens ou le manque de volonté pour neutraliser toutes les agitations stériles qui touchent les différentes sphères de la vie sociale nationale. Dés lors, c’est dans la confiance en soi et en autrui que viennent se cristalliser les conditions pour construire, aujourd’hui une plateforme consensuelle dans laquelle les intérêts vitaux de la Nation, les projets vitaux pour l’économie nationale et les grands équilibres sociaux soit d’abord préservés, ensuite consolidés et enfin approfondis par tous les partenaires sociaux, politiques et les institutionnels du pays. Il serait bon de rappeler qu’en matière économique, l’essence même des réformes projetées par le Président Tebboune est le résulta des vœux et aspirations exprimés par le peuple, pour mettre fin à l’opacité, à la gestion bureaucratique, au gaspillage et aux entraves à l’initiative et à l’émergence des compétences.
Aujourd’hui, le cadre de travail, d’intervention et d’investissement de chacun existe pour dynamiser le tissu économique, social et culturel, sa logique affichée par le président de la président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, sa nature explicitée et ses objectifs connus ; il reste à présent à le « mouvementer » et l’exploiter au service des intérêts suprêmes du pays et de tous.
Le Maghreb, 06 mai 2021
Etiquettes : Algérie, Journée international du travail, partenaires sociaux, opérateurs économiques, dialogue, mentalité rentière, assistanat, dilapidation,
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