Que ce soient les résolutions de l’ONU, de la Cour internationale de La Haye, de l’Union africaine ou de la Cour de Justice de l’Union européenne, toutes ces institutions convergent pour rappeler qu’il n’y a pas de liens de souveraineté territoriale entre le Maroc et le Sahara occidental. Ce dernier a un statut séparé et distinct du Maroc et il est, de ce fait, titulaire du droit à l’autodétermination.
Alors que s’ouvre dans quelques jours une session de l’ONU dans laquelle le Conseil de sécurité discutera de la situation du Sahara occidental, E. Macron à l’image de D. Trump, tente un coup de force contre le droit international. Ce n’est pas la première fois que Paris, fidèle à son soutien aveugle à Rabat, manœuvre, jouant un rôle déterminant dans le blocage actuel de la situation.
Cette forfaiture dont la porte-parole des députés macronistes Marie-Christine Verdier-Jouclas se fait l’écho est indigne. E. Macron qui donne des leçons à la terre entière serait bien inspiré de respecter la légalité internationale en favorisant l’organisation d’un référendum d’autodétermination et en agissant au sein de l’ONU pour que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) obtienne un siège de membre permanent.
Le Parti communiste français (PCF) condamne cette provocation de La République en Marche qui avilit les engagements internationaux de la France et contribue à la destruction du droit international. Le PCF est indéfectiblement aux côtés du peuple sahraoui et de son représentant légitime, le Front Polisario.
Parti communiste français
Paris, le 9 avril 2021
Visited 1 times, 1 visit(s) today
Soyez le premier à commenter