Le président Thomas Sankara est mort il y a 33 ans sous l’instigation de la France colonialiste. Sa mort est purement physique parce que son esprit est toujours vivant non seulement au Burkina Faso, mais en Afrique et au monde entier. Trente-trois ans après, le peuple burkinabé rend hommage au président qui lui a donné l’espoir et montré le chemin de la dignité et du progrès.
Au niveau international, les peuples assoifés de liberté se rappelleront toujours de ce jeune burkinabé qui a brillé par sa solidarité et son soutien aux justes causes, plus particulièrement ce peuple qui se bat pour son indépendance depuis plus de 4 décennies et dont les aspirations, à l’instar du peuple burkinabé, ont été étouffées par la même puissance colonialiste qui a assassiné Sankara. Il s’agit du peuple sahraoui qui se rappellera toujours de ce premier président à lui rendre visite dans ses terres d’exile en Algérie.
Oui, Thomas Sankara a été le premier Chef d’Etat à rendre visite aux réfugiés sahraouis qui vivent dans la région de Tindouf depuis 1975, date de l’invasion de son pays par le Maroc, soutenu par la France et les Etats-Unis. Immédiatement après, le Conseil national de la révolution et le gouvernement révolutionnaire du Haute-Volta ont pris le 4 mars 1984, la décision souveraine de reconnaître la République arabe sahraouie démocratique et de lui apporter leur soutien actif pour jouir de tous les droits attachés à l’indépendance et à la souveraineté nationale.
Malheureusement, l’esprit de Sankara a été bafoué par gouvernants actuels du Burkina qui ont voulu porter atteinte aux droits du peuple sahraoui en procédant à l’ouverture d’un consulat fictif dans le territoire non autonome du Sahara Occidental. Au nom de quelques miettes qui iront dans les poches de la clique qui a succédé le sanguinaire Blaise Compaoré. Le Maroc traverse une crise économique de grande envergure. Il n’a rien à donner si ce n’est
L’intérêt économique n’est pas le mobile de cette trahison parce que le Maroc n’a rien à donner si ce n’est quelques promesses qui ressemblent à un chèque sans provision puisque le Maroc traverse une crise économique aiguë. Par conséquence, elle n’aportera rien au peuple burkinabé. Les quelques miettes que Rabat déboursera iront aux poches des dirigents de la Terre des Hommes Libres devenu la terre des hommes corrompus par le Maroc.
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