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Les membres de la commission des affaires économiques, du commerce et de la planification de l’Assemblée populaire nationale ont officiellement ouvert le dossier d’agrément des bureaux de change en Algérie dans toutes les wilayas du pays, notamment frontalières, pour neutraliser les marchés parallèles de vente de devises fortes , mené par le marché « carré » d’Alger, qui échange des sommes énormes en devises étrangères.
Les députés ont demandé au ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, lors d’une réunion à huis clos la semaine dernière consacrée à discuter de la loi sur les zones franches, de prendre les mesures nécessaires pour adopter et ouvrir des bureaux de change officiels, d’autant plus que le gouvernement s’apprête à lancer la nouvelle promotion des investissements loi et la loi sur les zones franches qui est sur la table du parlement, et le ministre s’est engagé dans sa réponse à étudier le dossier au niveau de son département ministériel et à trouver une solution aux transferts légalisés en devises fortes, surtout depuis la suppression des marchés parallèles pour le la vente de devises étrangères a été incluse dans le programme de travail du gouvernement qui a été adopté au Parlement en septembre 2021.
Les députés ont soulevé les problèmes que pourraient rencontrer les investisseurs, notamment étrangers, en l’absence de bureaux de change agréés, et même les militants dans les zones franches, car de telles lois, si elles ne sont pas rattachées à des bureaux de change réguliers pour vendre des devises, vont étendre le marché noir. pour des devises fortes qui font circuler des sommes colossales.
En septembre dernier, lors de l’investiture des membres du Conseil national économique, social et environnemental, le président Abdelmadjid Tebboune avait annoncé 90 milliards de dollars circulant sur le marché noir.
Un membre de la commission des affaires économiques, du commerce et de la planification de l’Assemblée populaire nationale, Hicheme Safar, a indiqué à Echorouk que les députés ont évoqué, lors d’un huis clos avec le ministre des Finances Abderrahman Raouya, le dossier de l’ouverture des bureaux de change agréés, notamment qu’ils sont aujourd’hui en train de discuter de la loi sur les zones franches et se préparent à entrer officiellement dans la zone franche africaine d’ici le début du mois de juillet prochain, ce qui pourrait créer des failles permettant le passage d’énormes quantités de devises fortes vers le marché noir et ouvrir la voie à des abus dans le domaine des échanges.
« Le ministre des Finances a confirmé sa volonté d’ouvrir le dossier et de délimiter ces bureaux prochainement, d’autant plus que le gouvernement s’apprête également à adopter une nouvelle loi sur les investissements, qui devrait être lancée en Conseil des ministres, présidé par Abdelmadjid Tebboune, le prochain. Jeudi. Dans ce contexte », Safar a ajouté que « les représentants proposent de transférer tout ce qui concerne l’activité industrielle dans la loi sur la zone franche vers la loi sur l’investissement et de ne conserver que la partie commerciale et les transferts dans le texte de la loi sur la zone franche ».
«Ils ont également appelé le ministre des Finances à accorder des facilités spéciales aux banques et aux opérations bancaires pour permettre à ces zones de contribuer de manière significative à l’augmentation des exportations en dehors des hydrocarbures, dont l’augmentation avait été précédemment ordonnée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. à près de 7 milliards de dollars d’ici la fin de 2022 ».
Le porte-parole a évoqué le report des activités de la commission économique de l’Assemblée populaire nationale, notamment en ce qui concerne les sorties d’informations de terrain liées à l’enquête sur le dégel des projets en cours jusqu’à la décision sur le dossier de la loi d’investissement attendue au Parlement la semaine prochaine si le Conseil des ministres l’approuve, notant que « cette loi sera une constitution économique, non sujette à modification par des lois de finances, et qu’elle continuera d’être en vigueur pendant 10 ans et traitera des dossiers d’investissements locaux et étrangers, ce qui nécessite un examen minutieux de chaque petite et grande chose qui s’y rapporte et de l’étudier en profondeur.
Imene Kimouche
Echouroukonline, 15 mai 2022
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