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Maroc : L’armée dénonce la corruption au sein de la DGED

LETTRE OUVERTE A SA MAJESTE LE ROI, CHEF SUPREME CHEF D’ETAT-MAJOR GENERAL DES FAR QUE DIEU L’ASSISTE

VOTRE MAJESTE ;

La situation de grande précarité dans laquelle se trouvent les officiers des Forces Armées Royales (FAR) détachés auprès de la Direction Générale d’Etudes et de Documentation (DGED) constitue la raison d’être de cette lettre ouverte, dans l’espoir d’une prise en charge des doléances qui y seront soulevées.

Votre Légitime et Constitutionnel Droit, en 2005, de remplacer le Général Ahmed EL-HARCHI par Mohamed-Yassine EL-MANSOURI, quoiqu’un civil, une première dans les annales de cette institution, avait été très bien accepté par l’ensemble des éléments, en raison de son jeune âge et de sa bonne réputation, grâce à sa proximité avec Votre Majesté et à la confiance dont il jouissait, à l’époque, auprès de Vous.

Au fil des années, notre appréhension d’officiers des FAR détachés à la DGED, concernant notre marginalisation et persécution, allait malheureusement se révéler au grand jour, après une certaine restructuration qui allait voir les postes de responsabilité les plus névralgiques de cette Institution, être confiés à des civils, dont les compétences et les qualifications étaient et sont sujettes à de sérieux doutes, outre la création d’un Secrétariat Général qui deviendra tentaculaire, phagocytant administratif, opérationnel et professionnel en plus de la gestion catastrophique des dossiers satellites.

Si la nomination de M. Mohamed CHAMI en tant que Directeur de Cabinet pouvait être, très relativement, tolérée, en raison de son ancienneté et de son expérience, celle d’un délinquant dénommé Mehdi EL-HLIAOUI, à la tête du Bureau de Sécurité, sans diplôme et sans formation adéquate, traînant un passé de drogué pour lequel il avait été d’ailleurs révoqué de cette même institution à l’époque de feu le Général Abdelhak EL KADIRI, allait s’avérer une immense erreur.

En cinq ou six ans d’exercice, cet ignare allait s’illustrer par un excès de zèle qui dépassait l’entendement, outrepassant ses prérogatives et empiétant largement sur celles d’autres Directions professionnelles qu’il avait soulagées de certaines divisions sensibles, les vidant de fait de leur substance. Tel a été le cas, notamment, pour le Contre-Espionnage (Home Station chargé des enquêtes et filatures) et l’Action (Base Dendoune, siège de la formation professionnelle et de l’Unité d’élite militaire appelée « l’unité Atlas »).

Pour ce lieu hautement symbolique, il allait influer le choix du Directeur Général pour imposer un officier véreux à la tête de cette Base, en l’occurrence le Colonel-Major CHORI (actuellement à la retraite), dont le passage en tant que tel sera marqué par le clientélisme et la prévarication, puisant substantiellement dans les budgets alloués pour le fonctionnement, l’équipement et la sustention tout en monnayant les affectations à l’étranger, notamment au Gabon, aboutissant, en fin de compte, à une mutinerie des sous-officiers et à une tentative de suicide de l’un d’eux, évènements malheureux dont, certainement, Vous n’avez pas été informée.

L’ex-Chef du BS, bafouant toutes les règles élémentaires de sécurité, se rendait, plusieurs fois par semaine, à ladite Base, accompagné de ses maîtresses qu’il voulait impressionner, pour s’adonner à son caprice d’enfant gâté : des séances de tir avec toutes les armes disponibles. Entretemps, il avait pris le soin de s’entourer de plusieurs éléments de l’unité Atlas dont il avait choisi une vingtaine, copieusement rémunérés, pour officier en tant que garde-de-corps, lourdement armés, afin d’assurer sa sécurité et celle du Directeur Général, lors de tous leurs déplacements à l’intérieur du territoire marocain.

La Direction Action, avec à sa tête un septuagénaire qui se morfond depuis plus de 20 ans dans le grade de Colonel-Major et dont les qualifications laissent beaucoup à désirer, Laheen AMZIL, avait vu ses activités réduites au strict minimum avec l’accaparement par le BS du dossier du Sahara marocain, ne lui en laissant qu’une gestion partielle au niveau de l’ONU avec l’accompagnement de notre Diplomatic.

Cette hérésie allait heureusement prendre fin suite à la révocation de l’énergumène EL-HLIAOUI après l’Intervention de Votre Majesté, conséquemment au grave incident survenu en France lors d’une opération, qualifiée d’amateur, menée par ce dilettante, facilement décelée par la DST française et ayant vu le Président SARKOZY, personnellement, vous en informer.

Plusieurs cas véreux allaient encore émerger avec ce nouveau Directeur Général dont on peut citer le Colonel-Major Abdelali RAMI, ex Directeur des Affaires Africaines (DAA), auquel Vous Aviez infligé un blâme à cause de son comportement hautement opportuniste à l’endroit d’une Princesse jordanienne lors de l’opération de libération du mari de celle-ci, kidnappé dans un pays africain.

Il s’était généreusement servi dans les fonds mis à disposition pour les besoins de cette action, outre sa séduction de la Princesse, abusant de sa faiblesse émotionnelle en de pareilles circonstances, pour entretenir des rapports intimes avec elle, au su et au vu de tout le monde.

Cette obsession sexuelle chez le Colonel Major Rami avait encore failli créer un fâcheux incident avec le Malawi lors d’une mission de lobbying, en 2016, auprès de ce pays pour le retour du Maroc aux instances de l’Union Africaine. Une prostituée malawite ayant passé la nuit avec ce vicieux Colonel-Major, apparemment sous instigation algérienne ou sud-africaine, avait tenté de porter plainte contre lui pour viol et ce n’est que sur intervention d’éléments israéliens que le scandale avait été étouffé de justesse.

Un officier supérieur ayant été témoin de cet évènement, actuellement promu Colonel-Major, en l’occurrence Driss OUKASSOU, a été propulsé Directeur de la DAA pour acheter son silence alors qu’il est d’un très faible niveau et ne saurait même pas gérer un seul et unique objectif.

Le comportement irrévérencieux du Colonel Major RAMI allait encore s’illustrer lors de sa non-promotion au grade de Général en se permettant de rendre visite au Directeur Général dans son bureau et d’en lui imputer la responsabilité, avant de quitter les lieux en claquant violemment la porte, devant l’étonnement de plusieurs hauts responsables présents lors de cette scène d’insubordination. Il se démarquera encore en obligeant celui-ci de lui créer le poste de Coordonnateur avec l’Etat-major des FAR, qui n’existe nullement dans l’organigramme officiel.

Il est à rappeler encore que ce véreux Colonel-Major, dont la fortune est estimée à plusieurs milliards, une bonne partie étant placée dans des paradis fiscaux, a usé de son poste pour importer, sans honorer ni droits de douanes ni taxes, les meilleurs robots et matériels nécessaires au fonctionnement du laboratoire d’analyses médicales de son épouse.

Il convient de dire que ce Directeur Général ou encore son Secrétaire Général, un civil ramené d’une Commune de Casablanca où il a laissé de mauvais souvenirs pour sa gestion catastrophique des deniers publics, sont des otages d’une minorité de membres influents de la hiérarchie militaire à qui ils n’arrivent plus à refuser les moindres caprices. C’est encore pire quand il est relevé que certaines de Vos Decisions ont été complètement bafouées et ignorées.

C’est le cas du Lieutenant-Colonel Mohamed BIC qui s’est rendu coupable d’une grave et monumentale erreur à l’encontre d’un Chef d’Etat africain, Hôte de Votre Majesté, et dont Vous Avez Ordonné l’affectation dans une zone reculée dans nos provinces du Sud, jusqu’à nouvel ordre. Contrairement à Vos instructions, il a été admis à la retraite, en catimini, et gratifié d’une prime mensuelle de 50.000. Dirhams sur ordre du Directeur Général, après avoir bénéficié de dons de voitures de luxe (Mercedes, BMW, Audi…) renouvelées annuellement.

Cette situation dégradante pour l’ensemble des officiers en service à la Direction Générale ne cesse d’impacter négativement son moral, surtout que même les affectations à l’étranger sont strictement limitées aux pays africains, dont on connaît la rudesse, l’instabilité politique et l’insécurité. Un ressentiment généralisé qui s’est aggravé à cause de la non-promotion, ni au grade de Colonel ni à celui de Colonel-Major, du moindre officier proposé par la DGED pour 2023. Cet état d’âme est encore soumis à rude épreuve à cause du népotisme qui s’est installé dans le choix des nouveaux officiers, lauréats de l’Académie Royale Militaire, devant intégrer cette honorable institution, seuls les pistonnés ayant droit de cité.

Ampliation :

LE CABINET ROYAL (M. KARIM BOUZIDA)
LE DG DE LA DGED
LE GENERAL DE CORPS D’ARMEE, INSPECTEUR GENERAL DES FAR
LE GENERAL DE CORPS D’ARMEE, COMMANDANT LA GENDARMERIE ROYALE
LE GENERAL DE DIVISION, CHEF DU B5
LE GENERAL DE BRIGADE, CHEF DU B2
M. ABOU BAKR AZAITAR


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